Sa Bibliographie Vie de Gérard Fulmard,Le Méridien de Greenwich,Envoyée spéciale,Caprice de la reine,L’équipée malaise,Des éclairs,14,Cherokee,Je m'en vais,Un an,Courir,Au piano,Ravel, . Coup de cœur, je suis d’accord. Il ne cesse plus d’accélérer. Thème A toute vitesse. > La revue de presse Patrick Kéchichian, Le Monde, vendredi 10 octobre 2008 Une course jubilatoire d'Echenoz *FREE* shipping on qualifying offers. Preuve qu’un livre, lorsqu’il est bon, peut vous entraîner là où, a priori, vous n’aviez rien à faire. Il s’agit d’autre chose. Ici, lauteur, un peu encombré des implications politiques de la carrière de son champion, nous le présente comme un homme qui sest juste laissé mener sans sen soucier par lappareil politique de son pays et à suivi les consignes sans chercher plus loin. Etant moi-même pratiquant de course à pied, je me suis laissé tenté par "Courir". Jean Echenoz le dessine, tout d’abord jeune homme, dans un atelier de l’usine Bata où il taille des semelles de crêpes. Radié de l'armée et du parti communiste, il est envoyé dans une mine d'uranium
Voici donc l'histoire de cet homme, une histoire qui nous est contée par Jean Echenoz, dans ce court roman à l'écriture sobre qui ne laisse pas de place aux effets dramatiques et qui ne s'encombre pas de détails. Alors, une biographie? C'est donc en 1940, alors qu'Emil Zatopek est un tout jeune homme, que commence le récit d'Echenoz. Là aussi, l'occupant décrète des épreuves sportives obligatoires et Emil se voit contraint d'y participer. Je ne sais pas jusquà quel point elle est proche de la réalité et si par hasard Zátopek nétait pas un communiste convaincu collaborant vraiment à cette erreur de masse que fut le communisme détat. Cependant, si, comme je l'ai dit, le sport n'éveille que peu d'intérêt chez moi, l'Histoire, au contraire, ne cesse d'éveiller ma curiosité. Certes pas n’importe quelle figure arbitrairement tirée de l’histoire officielle - de la musique pour Ravel, du … Merci d’être passée ici . COURIR – JEAN ECHENOZ Emile a 17 ans, il est grand et blond, il a un visage en triangle, il est beau et clame. Émile, ses jambes sous le bras, est amené à parcourir le monde. Le livre donne envie d’en savoir plus! Il n’y eut qu’un homme, des années durant, capable de courir aussi vite, aussi longtemps, aussi loin. J’attends les prochains romans/biographies/récits avec impatience ! Il occupe un emploi d’apprenti en usine, Bata à Zlin. Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Pourquoi ne pas prendre (et donner) les choses comme elles sont tout simplement? Jean Echenoz, Courir, Minuit, 2006. lors du Printemps de Prague. Je ne trouve pas cela impossible même sil eut plus tard à en souffrir lui aussi. Al a lecture de ce livre, Emil Zatopek nous apparaît finalement être un personnage vraiment complexe et mystérieux. 13. Courir (ROMANS) Emil Zatopek intègre l'armée et sa carrière sportive va s'en trouver décuplée. Il ne cesse plus d'a Puis, il le suit, décrivant la soif de courir qui monte en lui, avec les premiers records de Tchécoslovaquie qu’il améliore sans cesse. » (4e de couverture). Ce pourrait être une biographie – les moments importants du parcours de l’athlète étant passés en revue sur le mode chronologique. Voici l’homme qui va courir le plus vite sur la Terre. Et il faut bien reconnaître que Zatopek «la Locomotive» est devenu, suite à son parcours, un acteur de l'histoire, non seulement sportive mais aussi de la grande Histoire, suite à son engagement (tardif ?) Faire marcher la machine, l'améliorer sans cesse et lui extorquer des résultats, il n'y a que ça qui compte et sans doute est-ce pour ça que, franchement, il n'est pas beau à voir. ( Déconnexion / Pour les très jeunes et les non intéressés par le sport qui seraient passés à côté, signalons quEmil Zatopek fût un prodige de la course à pied, demi-fond et fond, détenant un moment tous les records mondiaux du 800 m au 10 000 m! Émile est inégalé, inégalable. > Résumé On a dû insister pour qu'Émile se mette à courir. Détails de l'eBook. Il ne cesse plus d’accélérer. C'est d'abord à Prague que tout commence et qu'il remporte le championnat qui oppose la Bohême à la Moravie. Mais ça ne l’est pas justement. Jusqu'ici, je n'avais jamais eu l'occasion de lire un roman de Jean Echenoz. Comme pour Ravel (2006), l’intérêt et la qualité de Courir tiennent à l’art admirablement subtil, pesé au mot, à la virgule près, que Jean Echenoz déploie pour dessiner une figure. Ses participations aux grandes épreuves sportives internationales lui seront accordées au gré des humeurs du gouvernement tchécoslovaque et du"grand frère" de Moscou. Mais quand il commence, il ne s'arrête plus. Arrive 1945 et la capitulation de l'Allemagne. L’ascension se fait crescendo, jusqu’aux records du monde qu’il pulvérise. Bonne journée. Il traiterait presque avec mépris ses frères et ses copains qui emploient leurs loisirs à taper niaisement dans un ballon.»
Pourtant, il va devoir participer à une épreuve de course à pied, organisée par les établissements Bata, qui ont vu dans l'organisation de celle-ci, l'occasion de se faire de la publicité et de faire connaître leur marque en dehors des frontières du pays. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google. Mais quand il commence, il ne s’arrête plus. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Et moi, par exemple, particulièrement rétive à toute admiration pour une prouesse sportive, l’intérêt ne m’a pas quitté, car dans Courir, il est question d’autre chose. Lui, l’homme qui courait le plus vite sur la Terre…. Non plus. On suit pas à pas le parcours de cet homme qui semble être devenu un champion de renommée mondiale comme par inadvertance, un homme qui semble courir pour échapper aux vexations de l'histoire tout en sachant qu'il est impossible de faire abstraction de celle-ci et que, même s'il paraît possible de la distancer, elle en vient toujours à rattraper celui qui tente de lui échapper. Un jeu rapide qui permet de faire réviser aux élèves de BTS quelques termes de vocabulaire sur le thème de la vitesse et de la lenteur. A l’issue de la lecture et de l’analyse de ces quatre documents, on peut s’interroger : De quelle façon la politique agit-elle sur le sport et réciproquement…. Je vais essayer de me procurer son Ravel qui est parait-il une merveille. Si peu sportive que je sois, je me suis intéressée à cette vie et nai pas eu à me forcer pour terminer ma lecture. • Courir Jean Echenoz, contrôle de lecture - Fichier envoyé le 11-08-2020 par Virginie Roblet 10 questions et leur corrigé sur le roman Courir de Jean Echenoz. Si vous êtes impliqué(e) de près ou de loin dans le monde du sport, vous devez lire le dernier roman de Jean Echenoz, Courir, publié en 2008 par Les Éditions de Minuit. Nous les publierons sur notre site une fois que nous les aurons examinées. Publié dans Littérature Française. D’un côté très endurant et obstiné, mais d’un autre, subissant totalement le régime socialiste. Mais quand il commence, il ne s'arrête plus. Et conquis par le style de Jean Echenoz. Un « type » qui fait les choses à sa façon, sans écouter les conseils d’entraineurs expérimentés. , […] Amanda Meyre, Anna Blume, Biblioblog, Bmr & Mam, Calou, Dasola, Doelan, Laurent, Midola, Pagesàpages, […]. ( Déconnexion / Ses traits sont altérés, comme déchirés par une souffrance affreuse, langue tirée par intermittence, comme avec un scorpion logé dans chaque chaussure. Quel talent! Jean Echenoz Auteur du livre Courir. Courir est une biographie romancée, consacrée à l'athlète Emil Zátopek, de Jean Echenoz parue le 9 octobre 2008 aux éditions de Minuit. Disons que cest une biographie qui est écrite comme un roman et se lit également comme tel. Pendant les six années, les deux mille jours qui vont suivre, il sera l’homme qui court le plus vite sur Terre en longues distances. COURIR de Jean Echenoz. Courir (ROMANS) [Echenoz, Jean] on Amazon.com. ↓, Cest un objet littéraire un peu incertain que ce «Courir». C'est d'ailleurs cette confrontation entre l'individu et l'État, dans tout ce qu'il peut avoir d'écrasant, qui est ici au centre de ce roman et qui fait de cet ouvrage, bien plus qu'une sèche biographie, un témoignage de la formidable capacité des états totalitaires à instrumentaliser les plus belles aventures humaines dans le seul but de propager leurs idéologies. Publié par cjeanney le 11 mars 2009 dans Echenoz Jean -Courir-, LITTÉRATURE FRANÇAISE ET FRANCOPHONE et tagué Courir, Editions de Minuit, Emil Zátopek, Jean Echenoz, LITTÉRATURE FRANÇAISE ET FRANCOPHONE, roman. C'est maintenant chose faite avec «Courir». Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Emile, on dirait qu’il creuse, ou qu’il se creuse, comme en transe ou comme un terrassier. Oui, cen est réellement une. Au centre du tableau cet homme, un « type comme tout le monde », ni plus courageux, ni plus lâche, simplement plus endurant, en plus d’être plus obstiné que les autres. Incroyable, n’est-ce pas, comme le sujet importe à la fois peu et beaucoup. Et le pouvoir, bien évidemment, va instrumentaliser les victoires du champion pour la promotion de l'idéologie communiste. Il insiste sur cette autonomie mentale de Zátopek refusant conseils, médecins et entraîneurs, ne se souciant de rien dautre que de ce quil fait. Et au final, qui saura jamais ce qu’il pensait de son époque ? C’est une promotion : il passe de mineur à éboueur. Cest sa vision des choses. Cest sans doute dabord la condition de leur réussite. L’homme est symbolique, avec son nom synonyme de vitesse, ses « trois syllabes mobiles et mécaniques », le « cliquetis de bielles ou de soupapes scandé par le k final » le « zzz » qui. Oui, c’est vraiment çà. Par l'histoire romanesque d'Emile Zatopek, sa passion pour la course, sa simplicité si naturelle, la façon dont le pouvoir communiste l'a embrigadé. » (4e de couverture) Rien ne sert de « courir » autour du pot, ce roman de Jean Echenoz est centré sur Emil Zátopek, coureur de fond, né en Tchécoslovaquie en 1922, médaillé 4 fois aux jeux olympiques et 18 fois recordman du monde, excusez du peu. OK, fermer 4,23. Il sourit tout le temps, il a de grandes dents. Bluffé, oui ! Echenoz lui-même qualifie ses romans de « romans géographiques » au même titre que d’autres écrivent des « romans historiques ». La vie d'Emil Zatopek recouvre en effet plus d'un demi-siècle de l'histoire de l'Europe de l'Est, de 1940 date à laquelle il commence à courir, sous l'occupation allemande jusqu'en 2000, date de sa mort, dans une Tchécoslovaquie devenue aujourd'hui République fédérale tchèque et slovaque, et libérée de l'emprise soviétique suite à la Révolution de Velours de 1989. Avec le corrigé. Jean Echenoz, Courir (2008) Né en 1947, le romancier Jean Echenoz a reçu le prix Médicis en 1983 pour Cherokee et le prix Goncourt en 1999 pour Je m'en — selon les vais. Un site qui donne envie de relire à ceux qui ne lisent plus… c’est vraiment très beau ici. Courir de Jean Echenoz aux éditions de Minuit. Mais c'est en 1968, lors du Printemps de Prague, que la vie d'Emil Zatopek va être bouleversée. Minuit Merci d'avoir partagé ! Il ne cache pas la violence de son effort qui se lit sur son visage crispé, tétanisé, grimaçant, continûment tordu par un rictus pénible à voir. Jean Echenoz a traité l'histoire de Zátopek comme un chimiste traite le quinquina ou l'aloès, la violette ou la lavande, il en livre l'essence. Une fois lancée, je suis allée jusquau bout parce Jean Echenoz et Emil Zátopek le méritaient mais je crois quil est plus juste de classer cet ouvrage dans les biographies. Courir, Jean ECHENOZ , Editions de Minuit, octobre 2008, 13.50 euros. Echenoz nous montre lexistence dun champion qui a la particularité dêtre inégalable et constamment au dessus de la lutte. Partager cet article. En l'inscrivant la veille, peut-être impressionné par les 14'25"8, le capitaine a oublié de reporter les … A bientôt ! C’est vrai qu’il est assez soumis en apparence. Bonjour, et une fan de plus de ce court roman/biographie/récit. 2013Lecture théâtralisée d'après le roman de Jean Echenoz sur la vie et la destinée d'Emil Zátopek, conçue et interprétée par Éric Cénat. par Jean Echenoz. Pour ma part, je pense que cest la marque de ceux qui justement, font quelque chose dhors du commun. critique du livre Jean Echenoz le rejoint sur cette idée dans son roman, courir, dans l’édition de minuit en 2008 en citant l’exemple des pays de l’est. COURIR Jean Echenoz Editions de minuit – 2008 142 p L’incroyable destin du grand coureur tchèque Emile Zatopek. Laffaire, on le sait, se terminera aussi mal pour la Tchécoslovaquie en 1968 que pour lami Emil. Mais peu à peu, son aversion pour le sport va céder la place à un intérêt grandissant pour la course et Emil va bientôt se mettre à courir, seul, par tous les temps, dans le vieux stade de Zlin ou sur la route. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Maintenant, je vais donc aller voir des notes sur des livres que je n’ai pas lus…, Oui, Echenoz n’est pas pesant du tout, ni démonstratif. Emile a quitté l’école ou ses parents n’avaient pas les moyens de le maintenir. Il a obtenu le Prix Médicis en 1983 pour "Cherokee" et le Prix Goncourt de 1999 pour "Je m'en vais". Il devra courir derrière le camion à ordures, sous les encouragements des habitants qui le reconnaissent. Je n’y avais jamais pensé, mais ce mystère ajoute au charme de ce livre…. Read 172 reviews from the world's largest community for readers. ↓, Jai entamé la lecture de cet ouvrage parce quil était présenté comme un roman et non comme une biographie. On cherche son nom sur la liste, on ne le trouve pas. C’est une promotion : il passe de mineur à éboueur. Ensuite le, BEAUX LIVRES (textes-photos-monographies), Entre vents, racines et rocs de Joël-Claude Meffre et Leonard Sussman, Tante Chinoise et les autres de Marguerite Bonnevay, Bourrion Daniel -Cette ville n'existe pas-, Chevillard Eric -Dans la zone d'activité-, Chevillard Eric -Si la main droite de l'écrivain était un crabe-, Dupuy Armand et Liron Jérémy -L'évidence feuilletée d'un monde-, Letanoux Nolwenn -La maison de bord de grève-, Maurel Philippe -La dérive des continents-, Paillard Jean-François -Roman d'épouvante-, Portier Cécile -Saphir Antalgos-Travaux de terrassement du rêve-, Suaudeau Jean-Pierre -Femme à la nature morte-, Tholomé Vincent -Histoire secrète des prairies du Nord-est asiatique-, Vissac Guillaume -Livre des peurs primaires-, Aldecoa Ignacio -Entre le ciel et la mer-, Breytenbach Breyten -L'Empreinte des pas sur la terre-, Brockmeier Kevin -Une brève histoire des morts-, Cook Kenneth -Le Koala tueur et autres histoires du bush-, Doderer von Heimito -Mort d'une dame en été-, Kant Hermann -Parfois les brötchen croquent sous la dent-, Kipling Rudyard -La plus belle histoire du monde, suivi de Par les ondes-, Montero Rosa -Instructions pour sauver le monde-, Sahlberg Göran -Le jour où le temps s'est arrêté-, Sanaïev Pavel -Enterrez-moi sous le carrelage-, Stamm Peter -Comme un cuivre qui résonne-, Torres-Blandina Alberto -Le Japon n'existe pas-, von Sacher-Masoch Leopold -Un testament insensé-, Zambra Alejandro -La vie privée des arbres-, Annocque Philippe -Monsieur Le Comte au pied de la lettre-, Beinstingel Thierry -Retour aux mots sauvages-, Boteva-Malo Tania -Jeunes filles sur la route-, Carrère Emmanuel -D'autres vies que la mienne-, Daussain Jacqueline -Et je fais quoi moi maintenant ?-, de Vigan Delphine -Les heures souterraines-, Decourchelle Denis -La Persistance du froid-, Delaume Chloé -Les juins ont tous la même peau-, Dongala Emmanuel -Photo de groupe au bord du fleuve-, Edwige -Tante M., Philippe S. et les autres-, Flipo Georges -La commissaire n'aime point les vers-, Garnier Pascal -Lune captive dans un œil mort-, Guérin Françoise -Un dimanche au bord de l'autre-, Harrus-Rédivi Gisèle -Coquelicots sous l'orage-, Huy Minh Tran -La double vie d'Anna Song-, Jouannet Roussel Virginie -L'amour est un carburant propre-, Lê Linda -Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau-, Morvillers Hélène -Ce qu'il faut d'elle pour s'envoler-, Orsenna Érik -La Chanson de Charles Quint-, Papineau Véronique -Petites histoires avec un chat dedans (sauf une)-, Pingault Gaëlle -On n'est jamais préparé à ça-, Poirier Sophie -Mon père n'est pas mort à Venise-, Renou Patrick -Seuls les vivants meurent-, Schmitt Éric-Emmanuel -Le sumo qui ne pouvait pas grossir-, Servan-Schreiber Catherine -Louise et Juliette-, Villemain Marc -Et que morts s'ensuivent-, Rouzeau Valérie -Pas revoir suivi de Neige rien-. Ça pourrait-être un documentaire réaliste, ou une version romancée de l’histoire de cet homme. Voici l’homme qui va courir le plus vite sur la Terre. Derrière lui, on aperçoit une « berline Tatraplan T600 bleu nuit » avec une « camarade » à son bord en route vers « les bâtiments de la Sécurité » pour déposer son rapport. Jean Echenoz est un écrivain français né en 1947. Admirablement bien écrit, ce livre relate, de façon romancée, la vie d'Emil Zatopek, … Ses appréciations sur la démocratie et les libertés qu'il aura vues à l'étranger seront systématiquement détournées par la presse à seule fin de dénigrer les sociétés occidentales. Dans les années 1950, il fut le détenteur de 4 titres olympiques et de 18 records du monde ! Il devra courir derrière le camion à ordures, sous les encouragements des habitants qui le reconnaissent. En retraçant le destin d'Emile Zatopek, vainqueur du 10 000 mètres en 1948, Jean Echenoz réussit le formidable récit d'une machine à courir. Informations sur Courir (9782707320483) de Jean Echenoz et sur le rayon Littérature, La Procure. Rien ne sert de « courir » autour du pot, ce roman de, En toile de fond, les événements politiques : des, « Soviétiques sont entrés en Tchécoslovaquie », « C’en deviendrait presque un tout petit peu lassant », Mais ça ne l’est pas justement. À ce moment là, Emil ne s'intéresse pas au sport (ce qui me l'a tout de suite rendu sympathique) : «Il a horreur du sport, de toute façon. Rédigez votre avis. Jean Echenoz a mangé Zátopek et il l’a digéré pour en faire un personnage, un vrai personnage de roman, avec ce que cela suppose comme densité, comme émotion, et comme choix d’angle de vue. Cest à cela quon les reconnaît. Comment ça, je suis partial ?…, Effectivement, sans être pesant (sinon je déteste), Echenoz plante discrètement le décor et surtout le poids de l’Histoire. Un champion qui va dabord saccommoder des vicissitudes imposées par le pouvoir Tchécoslovaque pour «exploiter» au mieux cette image dhomme socialiste le plus rapide du monde sur un plan politique (censure de ses interviews, blocage de sa participation aux épreuves sportives hors de la sphère orientale,
), puis qui, la retraite sportive arrivant, ses galons de colonel sur les épaules, se ralliera à Alexander Dubcek lors des évènements de lété 1968, une des premières tentatives de résistance à limpérialisme soviétique, et qui lui vaudra dêtre dégradé, radié de larmée et humilié via des tâches, au mieux considérées comme censées porter le déshonneur (éboueur), au pire susceptibles daltérer sa santé (mineur dans une mine duranium). l'accueille-t-on sans aménité. Ça leur plaira. résumé . Ce n’est pas le cas. J’ai bien aimé ce bouquin et tu en parles très bien (j’avais remarqué les deux passages que tu cites). C’est un héros, mais – et là s’installe le paradoxe qui en fait un personnage – c’est aussi un moucheron pris dans son époque. Jean Echenoz relate tout ceci sans implication particulière, dune écriture relativement froide
Un peu comme un biographe. Bien sûr, cette figure emblématique de la course à pied ne m'était pas inconnue, l'ayant rencontrée pour la première fois dans mes jeunes années lors d'un exercice de lecture à l'école primaire, exercice qui eut pour résultat de graver dans ma mémoire ce curieux patronyme aux étranges consonances. Et vous sortez d'où ? Echenoz montre, avec finesse, vivacité, visant la pureté de la phrase, comment un homme peut être malaxé par l’Histoire et combien celle-ci est indifférente à son destin, dès lors qu’il n’entre pas dans un rôle de porte-parole ou de décideur. Courir de Jean Echenoz est la biographie romancée du légendaire champion de course de fond Emile Zatopek (1922-2000). Loin des canons académiques et de tout souci d’élégance, Emile progresse de façon lourde, heurtée, torturée, tout en à-coups. Voici l’homme qui va courir le plus vite sur la Terre. S'inscrire à la newsletter. Bientôt, malgré son style peu orthodoxe, le voilà remarqué et il se lance dans la compétition. Pour ma part, je néprouve pas le besoin de dédouaner les personnages principaux de toute erreur, de tout défaut. 85 Courir : la pression du régime communiste Dans Courir, avant tout, Jean Echenoz dénonce la censure terrifiante qu’instaurèrent les différents régimes communistes de Tchécoslovaquie (passée de « démocratie populaire » à « république socialiste, on ne voit pas bien la nuance mais bon »1). J’ai été surtout sensible à l’écriture. Emil Zatopek travaille déjà depuis l'âge de seize ans dans les usines Bata (célèbres pour leurs chaussures) à Zlín, en Moravie. Il reviendra à la capitale. On retrouve toujours cet égocentrisme de base, cest à la fois leur qualité et leur défaut. On comprend très vite quil est question et nest question que de Emil Zatopek, même si le patronyme napparait en clair que déjà très loin dans la lecture. Courir a été mon coup de coeur de la fin 2008. Jean Echenoz, né le 26 décembre 1947, à Orange (Vaucluse), est un écrivain et romancier français, lauréat du prix Médicis de 1983 pour « Cherokee » et du prix Goncourt de 1999 pour « Je m’en vais ».. L’histoire « Courir » suit les traces, d’un des plus grands athlètes, de tous les temps : le coureur de fond Emile Zatopek, qui fut surnommé « La locomotive tchèque ». A lépoque il fût triple Champion Olympique à Helsinki il était lextra-terrestre de la course à pied et surtout, il était Tchécoslovaque. On peut donc déjà loffrir sans hésiter à tous les joggers. Et on le suit. Mais l'Allemagne nazie vient d'envahir (en 1939) la Tchécoslovaquie et en a fait un protectorat. Un bel exemple mis en valeur par l’écriture sans fioritures de Jean Echenoz qui sait attraper le lecteur dès la première page. « On a dû insister pour qu’Émile se mette à courir. Comme le dit l’auteur : « C’en deviendrait presque un tout petit peu lassant ». Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Oui, un roman dans la mesure où la vie dEmil Zatopek peut être qualifiée dune certaine manière de «romantique». Courir. [roman] « Courir » Jean Echenoz. Vous aussi, vous voulez courir ? Derrière lui, on aperçoit une, Il reviendra à la capitale. J’en ai dit le bien que je pensais le 07/11/08. Mais Emil Zatopek , malgré tous ses records et toutes ses médailles, s'il est devenu une figure internationale de l'athlétisme n'en est pas moins un citoyen tchécoslovaque, ressortissant d'un pays inféodé au bloc soviétique. Il y en a qui ont juste l’air d’aller le plus vite possible où on vient de les appeler. Courir de Jean Echenoz L’écriture comme enjambement Deux ans après son roman consacré à Ravel, Jean Echenoz se lance à la poursuite d’un autre grand personnage : un coureur de fond qui gagne mais court mal, un champion du monde doux et consciencieux, un Tchécoslovaque de l’après-guerre, Emil (ou Émile dans le roman) Zatopek. ( Déconnexion / Il ne juge pas Zátopek, il se place dans sa foulée. En ce sens, jai été déçue car je nai rien trouvé de tel. On ne sent ni révolte ni colère par exemple face aux brimades et interdictions dont il fait l’objet. Jean Echenoz, Courir Georges Feydeau, La puce à l'oreille Gustave Flaubert, Madame Bovary Victor Hugo, Voyage en Belgique Jean Giono, L'homme qui plantait des arbres Ivan Gontcharov, Oblomov Julien Gracq, « La Presqu'île » Cédric Gras, L'hiver aux trousses Jack Kerouac, Sur la route Milan Kundera, La lenteur Tous les jeunes employés sont bien sûr fortement incités à participer. La genèse du roman part de l'envie de Jean Echenoz d'écrire une œuvre littéraire consacrée à un sportif légendaire après avoir écrit la biographie romancée des dix dernières années de la vie de Maurice Ravel dans Ravel paru deux ans auparavant1. Courir book. Rien ne sert de « courir » autour du pot, ce roman de Jean Echenoz est centré sur Emil Zátopek, coureur de fond, né en Tchécoslovaquie en 1922, médaillé 4 fois aux jeux olympiques et 18 fois recordman du monde, excusez du peu. Et moi, par exemple, particulièrement rétive à toute admiration pour une prouesse sportive, l’intérêt ne m’a pas quitté, car dans, L’homme est symbolique, avec son nom synonyme de vitesse, ses, « cliquetis de bielles ou de soupapes scandé par le k final », « machine lubrifiée par un prénom fluide », C’est un héros, mais – et là s’installe le paradoxe qui en fait un personnage – c’est aussi un moucheron pris dans son époque.