Dire comme l’ont fait ses conseils qu’il n’avait pas commis « personnellement de violences », c’est un peu se moquer du monde. Toujours en 2018, il est nommé pour le César du meilleur documentaire avec À voix haute : La Force de la parole, co-réalisé avec Stéphane de Freitas, et qui traite du concours d'éloquence Eloquentia[6],[7],[8]. Féministe, je vais vous taquiner. Je ne sais pas si M. de Castelnau que je ne connais que par ses billets indispensables quand il s’agit des libertés publiques et des libertés prises par nos dirigeants avec la Constitution et la loi en général, lira ce trop long commentaire. Il paraît que ce grand démocrate de Pasqua, ministre de l’intérieur qui a eu sur sa mémoire et son honneur la mort de Malick Oussékine, tué par des flics voltigeurs qui se sont acharnés, à deux, avec des armes, quel courage, sur un homme seul à terre, donc Pasqua, premier de cordée de ministres de l’intérieur qui ont eu des morts (non avant lui il ya eu Frey et le massacre du métro Charonne, et la ratonnade du 17 octobre 1961 avec le grand patriote Papon à la manœuvre), Pasqua, spécialiste en coups fourrés, aurait dit que quand il y a une affaire emmerdante, créez une affaire dans l’affaire et s’il le faut une troisième, les gens finiront par oublier la première et de toutes façons n’y comprendront plus rien. Pour celui-ci les seuls faits avérés, qui sont incontestablement de viol, se sont déroulés il y a 40 ans. Élections locales : assez de manipulations. Mais bon, je ne vais pas m’emporter de trop à mon tour, Et c’est aussi pourquoi on va continuer de produire, des hors-sexes, des immatures en série, comme ces Kouachi qui ont été tellement « gâtés » et « protégés » n’est-ce pas des années durant… Pour la ministre chargée de l’égalité homme-femme, il n’y a “aucune différence” entre Polanski, réalisateur accusé de douze agressions sexuelles et viols depuis 40 ans, et Ladj Ly, réalisateur du film “Les Misérables”, ayant fait de la prison dans sa jeunesse. Une certaine modestie n’a jamais fait de mal à personne, et là manifestement elle s’impose. Daniel Pendanx, Qu’on me pardonne les fautes, je n’ai pu corriger une fois le post parti…, Maitre, la différence qui m’ apparait dans ce que vous relatez de l ‘affaire, c’est que Ladj LY a été jugé et a effectué sa peine, ce qui n’est pas le cas de Mr Polanski. Un regard juridique sur l'actualité avec Régis de Castelnau, complot d’extrême droite et à la fake news. Les auteurs du forfait ont été arrêtés et une information judiciaire criminelle a été ouverte. Il leur fallut battre rapidement en retraite devant l’évidence et la réalité de cette condamnation. Il est alors maintenu en détention[4]. Affaire Sarah Halimi : hier comme aujourd’hui on ne juge pas les fous. A l’âge de 3 ans, il arrive dans la Cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Cela dit si j’ai l’occasion j’irai voir Les Misérables, car d’après ce que ‘j’ai lu, il y est question de quelque chose de grave dans son genre, mais dans son genre cela touche à l’Etat, à la loi, accessoirement à des personnes, l’action de la BAC dans les quartiers dits difficiles. Le concept de « bien-pensance » permet ici tous les amalgames… mais ça reste gratuit. Je ne vois pas ce qui permet d’affirmer que celles et ceux qui villifient Polanski ont une particulière indulgence pour Ladj Ly et pour ce genre de comportements. Tout ça pour dire que le billet de M. de Castelnau, toujours brillant et bien torché (c’est pour ces qualités que je lis régulièrement), me paraît relever d’une mauvaise foi un peu perverse – ce qui lui permet de continuer à taper sur ces cibles favorites, aujourd’hui les féministes à l’indignation à géométrie variable. Une observation à ce stade : la complicité, retenue contre Ladj Ly, consiste en une aide à la commission de l’infraction par fourniture de moyens. Tout comme les insultes du dénommé Ladj Ly envers Zineb El Rhazoui. La confusion juridique s’est immédiatement installée, et il > premièrement sur R. Polanski : il fait toujours l’objet à ce jour d’un mandat d’arrêt international émis par les EU. Quant aux féministes que vous ciblez, c’est trop facile. Ladj Ly a été condamné à Bobigny, le 2 mars 2011, à trois ans d’emprisonnement pour enlèvement et séquestration. Cela dit, il ne faudrait pas non plus, et c’est hélas une tendance perverse, qu’une mise en examen devienne une sorte de brevet de vertu et d’innocence. Selon toutes probabilités, c’est du camp même de Fillon que sont venues les « fuites ». Ne m’étant pas du tout intéressé à la sortie du film « Les Misérables » j’ignorais à peu près tout tant du contenu du film que de la personnalité de son auteur et des conditions de sa réalisation. C’est sur cette base qu’il a été arrêté et assigné à résidence en Suisse il y a quelques années. J’ai parfaitement conscience que la présomption d’innocence joue aussi pour M. Fillon. Un discours qui vient, en rivalité par rapport à sa place dans la scène du cas, toujours faire la leçon au juge, lui dire ce qu’il doit faire, sans autre considération du droit, de la sagesse du droit et des procédures…, ni idée au final de ce qu’il en est, en vérité, du dit « intérêt de l’enfant ». Alors quoi? Deuxièmement sur l’affaire Ladj Ly qui fait l’objet de votre commentaire : ce qui ressort des articles de presse est que l’ami a d’abord puni sa soeur, puis s’en est pris à son amant, lequel était apparemment un homme marié. En vacances au Sénégal, un ami de Ladj Ly, Amad Ly, entend que sa soeur entretient une relation avec le mari de leur cousine. Cette fois-ci le réalisateur a commis il y a 10 ans des faits Effectivement ne pas utiliser de mots grossiers est déjà une preuve de « civilité » pour ne pas dire de civilisation! La gauche doit se refonder sur ses vraies valeurs et peut-être pourrait-elle relire Proudhon, Sébastien Faure et surtout Élisée Reclus, puisqu’elle défend désormais la planèèèèèèèète ! Mais j’aime bien les livres de Céline (pas tous, hein et les films de Polanski.. Monsieur De Castelnau, Polanski fut certes accusé de viol, par le procureur, mais il avait seulement reconnu et plaidé pour un rapport illicite avec une mineure. Par crainte d’une plainte pour diffamation?