Entries include birthdate, marital status, transport number, with sometimes a handwritten notation of "R" if the person survived the Holocaust or "E" if he or she escaped or evaded deportation (see "Language and Other Notes" below). Thomas Gergely Les souvenirs de la Shoah marquent les œuvres d'artistes d'après-guerre comme René Kalisky, Jacques Ledoux, Idel Ianchelevici[62], Etju Schoenfeld[62] ou Charles Szymkowicz. La capitale des Pays-Bas est la destination privilégiée mais d’autres, parmi lesquels Joseph Nassi qui s’était établie à Anvers en 1546 ou Beatriz de Luna, établie en 1536, choisissent de rejoindre Venise, Salonique ou Constantinople[33]. C’est en outre d’Amsterdam qu’arrive l’érudit juif allemand Hartog Somerhausen pour devenir le secrétaire de la communauté juive et établir une école israélite à Bruxelles qui entend mettre l’accent sur l’hollandisation de ses élèves, ce qui lui vaut d’être déclarée “école modèle”[47]. Lors des fêtes juives, des plats traditionnels sont préparés. Il est le gendre du grand-rabbin Armand Bloch. Pendant la crise des années 1930, nombre de Juifs subsistent de petits métiers et connaissent une pauvreté parfois extrême. ca. Depuis les années 1980, plusieurs attentats antisémites ont frappé la communauté juive belge[136], dont certains font un ou plusieurs morts : En 1980, des grenades sont lancées à Anvers par les membres d'un commando palestinien sur un groupe d'enfants juifs dont l'un, Français âgé de 15 ans, est tué[136]. Le courant se veut par exemple, tolérant vis-à-vis de la prière avec les femmes, accessible entre autres aux couples mixtes ou homosexuels et les prières sont parfois faites également dans la langue du pays[56]. Le 28 juin 2020 à Bruxelles, des slogans antisémites et des appels à la guerre contre les Juifs sont hurlés lors d'une manifestation pro-palestinienne contre les projets d'annexion israéliens. Le clown Gustave-Joseph Sosman sous le nom Pipo en est le plus connu[58]. Au XIXe siècle à Arlon, on relève une traditon de confection de langes décorés pour le nouveau-né après sa circoncision, les mappoth. Le roi Léopold III décide, sans consulter son gouvernement, d'une reddition en mai 1940. La communauté israélite orthodoxe d’Anvers Machsike Hadas. La majorité accepte une intégration à la société majoritaire et la mixité ne pose aucun problème pour eux[132]. L’arrivée des Juifs d’Europe de l’Est suscite la crainte de la compétition ainsi qu’une xénophobie instinctive, et les doctrines récemment formulées en Allemagne qui fondent la judéophobie sur le concept de race, s’intègrent sans difficulté aux allocutions du Parti ouvrier belge qui les greffent sur la lutte des classes. Ceux-ci connaissent une certaine prospérité au siècle suivant grâce à la disparition de leurs concurrents lombards ainsi qu'à l’arrivée de Juifs expulsés de l’archevêché de Trèves en 1418[3]. En 1936 Gérard Blitz (neveu du précédent) est également l'un des rares sportifs juifs à participer aux jeux olympiques de Berlin[93]. Sans oublier les 793 déportés arrêtés par mesure de persécution, qui ne figuraient jusqu'à présent dans aucun mémorial français : les Juifs "conjoints d’aryennes" déportés sur l’île d’Aurigny, les Tsiganes et Juifs déportés depuis le Nord et le Pas-de-Calais, zone rattachée au Commandement militaire allemand de Bruxelles. D'autres scientifiques émigrent également en réaction à la guerre, comme le mathématicien Maurice Kraitchik ou le chercheur Charles Saul Lieber (en). Les toponymes juifs sont nombreux en Belgique. La période de 1933-1940, connaît une seconde vague de réfugiés fuyant les persécutions en Allemagne[60]. Lorsque, sous l'action de la résistance juive, ils cessèrent de se présenter spontanément à la caserne, des rafles et des arrestations domiciliaires furent organisées. Le collectionneur David van Buuren lèguera sa maison et ses œuvres d'art pour en faire un musée à Bruxelles en 1975. An eight-volume finding aid to this collection has been published as: _CEGES/SOMA microfilm collection : English language inventory no. Le dernier convoi quitta le territoire le 31 juillet 1944. Cependant il est à noter que la diminution de l'observation religieuse est une tendance qui se poursuit déja depuis le xviiie siècle[4]. Déjà dominante avant cet afflux, Anvers devient le cœur battant et palpitant du judaïsme belge, et abrite toutes les composantes de sa diversité: les Juifs modernisés qui se sont éloignés du judaïsme traditionnel mais ont constaté leur rejet par la population belge lors des remous de judéophobie en fin de siècle précédent, entendent maintenir une cohésion sociale et érigent différents cercles et associations représentant divers corps de métier (artisans, journalistes, vendeurs sur les marchés, etc.). (dir. Beaucoup sont cependant arrivés sur les bordures de l’Escaut pour s’éloigner autant que possible des tribunaux de l’Inquisition qui soupçonne ces Juifs séfarades contraints à la conversion en 1497 d’observer secrètement le judaïsme. Dialogue entre le Juif Moyses, affublé du judehut, et le chrétien Petrus, manuscrit originaire du territoire belge actuel[source insuffisante] du XIIIe siècle, Juif portant le judenhut, tenu de prêter le « serment More judaico » sur le cadavre d'une truie, Bruxelles, v. 1425, L'Offrande des Juifs, peinture chrétienne belge d'un sacrifice dans l'Ancien testament, montrant différentes formes de chapeaux juifs, rassemblant ici plusieurs époques, Leyde, 1483, Peinture de Karel Ooms Les juifs au Moyen Âge (1890), sur le thème des persécutions[27]. Néanmoins des musiciens excellent sur leurs instruments, comme les refusniks Philippe Hirschhorn ou Mikhaïl Faerman de s'installer en Belgique après avoir remporté le Concours Reine Élisabeth[103], Stefan Askenase, qui est naturalisé belge en 1950, ainsi que David Ezra Okonşar, qui écrit notamment « Rhapsodies Hebraïques ». Convois de la déportation des Juifs de Belgique Entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944, 28 convois de déportation furent organisés au départ de la caserne Dossin située à Malines. La résistance juive s'illustra par différentes actions contre l'occupant et ses relais collaborationnistes. Rien de cela ne refroidit toutefois l’ardeur du Consistoire central israélite de Belgique: tandis que le sionisme fait une timide progression à Bruxelles, où la communauté juive — même d’immigration récente — sera moins malmenée[78], le grand-rabbin Armand Bloch, arrêté pour patriotisme par les Allemands, devient le symbole de la loyauté juive, et ses administrés s’engagent en nombre dans la Grande Guerre[60] quand bien même ils devraient faire face à d’autres Juifs sur le front (les frères Philippson sont dans ce cas, chacun défendant avec ferveur sa patrie respective)[78] ; beaucoup en sortent décorés, en particulier Ernest Wiener[80] et le général de l'une des six divisions belges, Louis Bernheim, « petit Français d’origine juive, devenu Belge par naturalisation […] qui rendit à la Belgique des services inestimables. La Belgique compte enfin nombre d’intellectuels juifs, dont en psychologie, Mony Elkaïm, Siegi Hirsch ou Esther Perel qui interrogent le vécu des Juifs après le traumatisme de la guerre. 1942-1944 : plus de 25 000 juifs déportés Durant l’été 1942, les allemands commencent à préparer la déportation des Juifs de Belgique. Convois de la déportation des Juifs de Belgique Entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944, 28 convois de déportation furent organisés au départ de la caserne Dossin située à Malines. De plus, une large majorité (95 %) des enfants juifs d'Anvers reçoivent une éducation juive. Certains de ces commerçants, dont les Rodriguez d'Evora, font si bien prospérer leur négoce qu’ils parviennent à intégrer complètement l'aristocratie flamande. Ce même fonctionnaire s’était même fait pressant en 1961 dans une lettre adressée au receveur de l’ad… Plus récemment quelques sportifs israéliens ont choisi de devenir Belges, comme les footballeurs Ronnie Rosenthal[124] et Lior Rafaelov[125]. En 2014, il y aurait environ 30 000 Juifs en Belgique selon Sergio DellaPergola[130]. USHMM Library: Name Lists--Belgium DS135.B4 M46 1982. Trois principaux courants de pensée partagent ces nouveaux immigrés juifs en Belgique, à la veille de la Seconde Guerre mondiale : les Juifs orthodoxes principalement à Anvers, les sionistes (bourgeois-libéraux ou ouvriers) et les socialistes (communistes ou bundistes)[44]. Le CDJ était rattaché au Front de l'indépendance. reading, is happening now. Ils affichent volontiers un certain détachement vis-à-vis du legs spirituel ancestral — Marie Oppenheim-Errera qui tient un journal largement consacré à ses émois esthétiques, se déclare non croyante mais nullement honteuse de sa “race” voire fière de son excellence morale, et désireuse d’élever ses enfants dans la “religion juive” après avoir été charmée par un sermon du grand-rabbin Astruc[63] — et leur volonté de s’intégrer pleinement à la nation belge prend parfois le pas sur celle de se maintenir dans leur communauté d’origine: les fils du docteurs Salomon Hymans, natif de Hollande, se marient tous deux avec des lettrées non-juives, et l’aîné Louis donne naissance au parlementaire Paul Hymans qui, bien que né d’une mère protestante, n’ayant pas été élevé dans le judaïsme, ne le pratiquant pas et ne participant pas à la vie communautaire juive, n’en demeure pas moins considéré par certains comme une figure juive marquante de l'histoire belge[64] ; il en est de même pour le milliardaire Alfred Loewenstein, fils d’un agent de change juif allemand et de la fille de son employeur, qui tient à préciser lui-même qu’il ne l’est pas[65]. La noblesse d'Anvers voit d'un oeil positif, l'arrivée de ces marchants, utiles à l'économie de la ville. Main telephone: 202.488.0400 Les Israélites d’installation plus ancienne habitent généralement dans les beaux-quartiers de la capitale, sont éduqués dans les meilleures écoles, en particulier l’athénée de Bruxelles, produisent des grands noms de la société belge dont le médailleur Charles Samuel (ainsi que son épouse la sculptrice Juliette Blum[62]), se font souvent les champions du libéralisme ( dont Bischoffsheim et Samson Wiener qui sont célèbres pour avoir défendu ces idées au parlement), et se font enterrer, parfois à grands frais au cimetière de Dieweg. Située à mi-chemin entre Anvers et Bruxelles -les deux villes où En 1939, à Bruxelles, l'organisation Solidarité juive est créée par des militants révolutionnaires juifs, qui seront à l'orignie du Comité de Défense des Juifs. Autre fait marquant, le converso Emmanuel Soares de Rinero[40] reçoit en 1663, le premier permis pour la fabrication du chocolat dans le Brabant, marquant le début de l'histoire du chocolat belge[41]. Dans la communauté libérale il y a le rabbin Albert Abraham Dahan depuis 1965[148] ou anciennement Floriane Chinsky, la première femme rabbin de Belgique, et rabbin de Chir Hadach, une communauté Massorti de Bruxelles (Fondatrice)[149],[150]. PHOTOGRAPHS - NAZIS. Le musée juif expose des œuvres d'artistes juifs comme celles d'Arnó Stern[99] ou de la famille d'artiste Kaliski : Sarah, Chaïm et René[100]. 982-28653_ (Washington, D.C. : United States Holocaust Memorial Museum, 2000-2002.). D'autres rues dans ce qui était connu comme le quartier des Juifs jusqu'au XIVe siècle[22], sont appelées « petit escalier des Juifs »[23], « montagne des Juifs »[23], « pont des Juifs »[23], « Jodenpoelstraat »[24] ou encore « rue du Juif », sont autant de vestiges de cette époque[25], et une partie de l'édifice connu aujourd'hui comme l'hôtel Ravenstein construit sur les lieux avoisinants, sera surnommée « La synagogue »[26]. De nombreuses familles juives du cirque connaissent un succès à travers l'Europe du XIXe siècle, dont en Belgique. Vol. Histoire des juifs de Belgique Moyen-Âge. Il publie le journal communautaire le Regards depuis 1965. La même année, des lieux de culte sont attaqués à Anvers et à Anderlecht, dans la banlieue de Bruxelles. Le nombre relativement stable de Juifs en Belgique pourrait être expliqué par la présence juive orthodoxe de la ville d'Anvers ainsi que grâce au développement de la capitale belge, qui a attiré des Juifs d'autres pays européens[130]. [6], Introduction. Après le coup d'État de 1851, le salon littéraire de Eugénie Oppenheim, femme de Joseph Oppenheim, est fréquenté par l'intelligentsia française en exil, s'y retrouvent des artistes tel que Victor Hugo, Eugène Delacroix ou Charles Augustin Sainte-Beuve. Au total, 45 000 personnes s'identifient comme Juifs, partiellement Juifs, ont un parent juif ou font partie d'un ménage juif (sans prendre en compte leurs identifications comme Juifs ou pas). L'UNESCO demande également aux autorités belges de réagir « à de telles manifestations de haine »[141]. Il a reconstitué la liste des 387 juifs déportés de l’actuel conservatoire vers Auschwitz. Leçon 3 : La Belgique et les réfugiés; Leçon 4 : La Belgique entre en guerre; Leçon 5 : Mise en œuvre des mesures antijuives; Leçon 6 : Vécus de la discrimination; Leçon 7 : Les rafles de Bruxelles; Leçon 8 : De Malines à Auschwitz; Bibliographie; Contact La réussite économique des conversos à Anvers attise les convoitises de la Cour de Charles Quint, et l'hostilité va en grandissant alors que ceux-ci réorientent leurs commerces et s'exilent avec leurs fortunes[28]. Haïm Vidal Séphiha, linguiste, promeut durant sa vie le judéo-espagnol et Moïse Rahmani entretient la culture juive sépharade dans ses écrits. La communauté juive libérale ne fait pas partie du Consistoire mais est reconnue par l'État qui la finance[44]. Finalement, d'autres gardent un attachement au communisme, comme par exemple Ernest Mandel, principal théoricien marxiste en Belgique et de la seconde moitié du XXe siècle. Depuis les années 1960, il existe aussi un judaïsme réformé (aussi appelé libéral), qui vise à être accepté dans le monde juif et à la tolérance et l'ouverture sur le monde. L'« escalier des Juifs » en 1913 avec, à gauche l', Les Juifs de Belgique pendant la Première Guerre Mondiale, « petit Français d’origine juive, devenu Belge par naturalisation […] qui rendit à la Belgique des services inestimables. L’immigration est, à l’image des contrées dont ces Juifs proviennent, fort hétérogène: la prégnance de la tradition juive est souvent plus importante parmi les arrivants, qu’ils viennent des petites bourgades isolées ou des grandes villes, mais l’on compte aussi de nombreux révolutionnaires — qu’ils militent pour l’établissement d’un foyer national juif, luttent pour la création d’une humanité internationale et athée où tous, Juifs inclus, seraient camarades et égaux ou pour le regroupement des travailleurs autour d’une union qui garantirait le maintien de leur propre culture, yiddishophone et laïque — pour lesquels la Belgique n’est censément qu’une étape avant « l’Amérique » ; refoulés, ils choisissent pour la plupart de demeurer à Anvers qui devient le principal centre du judaïsme belge au tournant du xxe siècle[11],[44]. En science, Jacques Errera[5] se voit décerner le prix Francqui, tout comme Léon Rosenfeld, physicien, connu pour le tenseur Belinfante–Rosenfeld. Ces communautés disparaissent cependant avant la fin du xive siècle: décimés en 1309 lors de la Croisade des Pauvres (en), les Juifs, placés sous la protection du duc Jean II, parviennent à reconstituer une communauté assez importante pour produire un manuscrit enluminé du Pentateuque dédié à l’une des victimes des croisés[13], et se doter d’un rabbin. Elle cite le cas de l'accueil des réfugiés du Saint Louis en 1939, alors que les autres nations les avaient rejetés, pour démonter la bonne volonté de la Belgique[91]. 3 % d'entre eux se rendent à la synagogue chaque semaine. La Belgique connaît ainsi quatre vagues d'immigration, qui se retrouvent toutes à Bruxelles. Après la défaite de 1831, Léopold I obtient à nouveau un financement sous réserve de la signature du Traité des XXIV articles[49] et fonde notamment la Banque de Belgique avec son aide[4]. Ils sont cependant ravagés quelque cinquante ans plus tard par la peste noire qui déferle sur l’Europe, et doivent en outre faire face aux accusations d’avoir empoisonné les puits pour propager l’épidémie ou d’avoir profané des hosties pour tenter de porter atteinte au corps du Christ — une diatribe des Flagellants contre les Juifs-empoisonneurs provoque un massacre de centaines de Juifs à Bruxelles en 1349, lequel marque tant le moine tournaisien Gilles Le Muisit[14] que le martyrologe juif[15], et six à vingt Juifs sont exécutés sur le bûcher à la suite du Sacrement du Miracle en 1370, également appelé « miracle de l’hostie sanglante » ou « miracle de Bruxelles ». Après la chute d'Anvers, la plupart des derniers conversos s'exilèrent vers Amsterdam, Rotherdam[35] et Hamburg[29], ce qui se traduit par une perte économique pour la ville[4]. Cette régénération s’effectue par un changement de noms et prénoms ( par exemple « Hyman Abraham » devint « Bonnet Henry »[4]), la diversification des activités professionnelles (marchands, artisans ou dentistes pour les hommes, brodeuses, garde-couches, institutrices ou servantes pour les femmes) en même temps que la suppression de l’usure avec laquelle ils s’étaient maintenus jusque-là ; ces changements entraînent un clivage entre une classe aisée d’installation ancienne, et une classe de pauvres qui sont pour la plupart issus de l’immigration[11]. 600 p. : illus., facsims., ports. Beate Klarsfeld Foundation. Une dernière prière est adressée aux malades, aux femmes enceintes, aux voyageurs et en général « pour tous ceux qui ont besoin d'un secours particulier de la Providence[57]. Dès 1503, Anvers devient l'un des principaux centres du commerce des épices, en particulier du poivre[28]. D'autres officiers Juifs belges périssent dans les rands de la RAF : Kleinberg, Blanckensteyn, Goldsmit et Soesman[49]. Toutefois une vie juive y perdure, et le riche marchant David Curiel s'y établit en 1653[31] sous la protection de Léopold-Guillaume de Habsbourg[35]. Les principales organisations juives internationales ont aussi leur section locale (Fonds national juif, B'nai Brith, WIZO)[44]. Différentes synagogues ont été fermées ou ne sont plus en activité. La première preuve d'une présence juive sur le territoire actuel belge remonte au XIIIème siècle. 24 906 juifs furent déportés dans ces trains de la mort qui les conduisaient à Auschwitz ainsi que 351 Tsiganes. Yad Vashem Library (Jerusalem, Israel). À cela, nombre de conversos n'hésitent pas à porter assistance aux Juifs moins fortunés fuyant l'Inquisition, et ce, malgré le risque d'emprisonnement, de torture et d'exécution publique[31]. Call Number: 82-0851F. Outre les langues du pays, le yiddish et l'hébreu sont des langues parlées par les Juifs en Belgique. Vers le milieu du xixe siècle, ils sont nombreux à habiter dans un quartier du centre-ville, entre la rue Neuve, la rue du Marais, la rue de la Blanchisserie et la rue de l’Écuyer[61], vivant du commerce ambulant ou de l’artisanat — maroquinerie, casquetterie, fourrures. En 2004, le gouvernement belge demande au Centre d'études guerre et société (CEGES) d'établir un rapport sur l'implication des autorités belges au sujet de la spoliation et la déportation des juifs en Belgique. Les principales fêtes célébrées sont Rosh ha-Shana, Yom Kippour, Soukkot, Simhat Torah, Hanoukkah, Pessah et Shavouot. Il devient par la suite Directeur général du Fonds monétaire international. Puis d'Angleterre après leur expulsion en 1290, et d'autres arrivent dans le Hainaut en 1307, après avoir été expulsés et spoliés par Philippe IV le Bel[12], puis à nouveau en 1321[4]. Studia Rosenthaliana Alfred Errera (en) s'engage comme volontaire dans l'armée et est décoré de l'ordre de la Couronne pour avoir inventé un système de repérage des batteries ennemies[83]. Memorial de la deportation des juifs de Belgique. La musique perdra de son importance à la suite des événements tragiques que vivra la communauté. Au sein de diverses administrations, depuis plusieurs années, des fonctionnaires avaient plusieurs fois évoqué le sort à donner à ces « objets abandonnés par les réfugiés israélites », pour reprendre la formulation utilisée dans un courrier écrit durant l’été 1957 par E. Dantinne, un homme qui venait d’être nommé directeur de la prison de Marneffe. Un comité d'aide fut mis en place pour leur apporter de l'assistance. WAR CRIMES TRIALS -- GERMANY: KIEL. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France regroupe les noms des Juifs déportés depuis la France, morts dans les camps d'internement français et exécutés en France. À la suite de l'immigration pendant l'Entre-deux-guerres, la population juive en Belgique atteint 100 000 personnes à la veille de la Seconde guerre mondiale[2]. À Anvers, le secteur du diamant jouait un rôle central dans la vie juive. Emile Ouverleaux, « Notes et documents sur les Juifs de Belgique sous l'Ancien Régime ». belgique: venant de bruxelles (belgique) 25 besancon: 94 la-varenne ugif + kahan: … En 2020, durant la pandémie de Covid-19, il semblerait que la communauté juive d'Anvers ait été particulièrement touchée par le virus[133]. Mlle. Call Number: DS135.B4 M46 1982. Des Juifs ont pu suivre les conquérants romains de la Gaule belgique mais la première mention incontestée d’une présence juive remonte aux environs de 1200, suite à l’arrivée de quelques familles en provenance de la région de Rhénanie ; suivant vraisemblablement l’axe commercial Bruges-Cologne, ils laissent des traces historiques à Jodoigne (au début du XIIIe siècle), à Louvain (1220), à Arlon (1226), à Tirlemont (1232), à Bruxelles (première moitié du XIIIe siècle), à Léau (1253) et à Malines (1273)[2],[3]. À Anvers, Le quartier juif aurait progressivement changé depuis la fin de la guerre avec l'arrivée d'immigrants non-juifs. The Belgian Ministry of Public Health, War Victims Administration (Square de l'Aviation 31, Brussels 1070, Belgium, Attn.