https://alarencontreduseptiemeart.com, Tous les contenus, produits bénévolement par un cinéphile amateur, sont la propriété d’A la rencontre du Septième Art et leur reproduction est interdite sans autorisation préalable. Frantz est un film dramatique germano - français écrit et réalisé par François Ozon, sorti en 2016. Sauf que le film, rusé, commence d’abord par une toute autre histoire : celle d’un jeune soldat français, Adrien, venant poser, sur la tombe d’un homologue allemand mort au combat, des fleurs au parfum de mystère. Récits de découvertes dans le vaste monde du cinéma. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Et ce cap, c’est bien sûr le point de vue d’Anna (impeccable Paula Beer). Retournons cent ans en arrière. Si une explication est assez vite donnée concernant les liens entre Adrien et Frantz, le spectateur se doute aussi assez rapidement de quoi il en est réellement. Tout du moins, ce nouvel équilibre qui se construit et qui s’installe est le fruit de mensonges, même si des sentiments réels et des intentions nobles se dessinent dans les actes des personnages. On galvaude souvent le terme de « solaire », pourtant c’est bien le terme qui s’impose pour qualifier le jeu de Paula Beer, étonnante de fraîcheur et de sensibilité. Photo: Métropole Films Ozon construit dans «Frantz» un récit de l’intime qui distille un pouvoir de fascination singulier. Lisez ce Archives du BAC Fiche et plus de 253 000 autres dissertation. Avec son affiche froide, le secret de polichinelle que laisse deviner sa (mauvaise) bande-annonce et la promesse d’une performance à César de Pierre Niney, rien, à commencer par la réputation cabotine d’Ozon, ne laissait présager du film limpide, et peu à peu très émouvant, qui n’en finit pas d’accoucher sous nos yeux. Frantz, que le titre emprunte au nom du fiancé disparu autour de qui s’enroule puis se déroule l’intrigue, n’est d’abord qu’un McGuffin. Ses livres sont traduits et diffusés aux États-Unis dès les années 1960. Pourtant, en faisant patiemment remonter Anna à la surface de sa petite passion d’après-guerre, Ozon dissipe subtilement le mystère : dans ce monde où elles n’existent qu’en pointillés, c’est bien sur les femmes que le film portait son regard depuis le début. Frantz est le nouveau film de Francois Ozon dans lequel il ose s’attaquer au mélodrame et faire un choix esthétique (le noir et blanc). Dans Frantz, François Ozon en fait un point de départ. Anna est une jeune femme qui ne se remet pas de la mort au front de Frantz, son amant. « Frantz » est un film très fort, qui fonctionne constamment dans l’émotion, sans la moindre fausse note, sans le moindre répit. Multipliant les fausses pistes pour mieux revenir, infatigablement, sur le terrain classique du mélodrame, Frantz est sans doute le film français le plus surprenant de cette rentrée. Adrien, traumatisé par la guerre, cherche à oublier sa propre condition, à réparer ses erreurs, quitte à se faire passer pour quelqu’un d’autre, à prendre une place qui a été laissée vacante, pour faire fi de sa propre existence qui lui déplait. Bravo pour ce très beau texte sur un film qui a le charme de l’ancien mais tout en restant moderne. Au fond, si Frantz est un habile mélodrame, c’est parce qu’il lève un à un les secrets de son peuple en sanglots pour les entasser mine de rien sous les paupières de son héroïne. BANDE A PART, magazine de cinéma. Au milieu de ces âmes éplorées, un étranger solitaire vient aussi déposer des fleurs sur la tombe d’un soldat tombé au front. Son : Martin Boissau, Benoît Gargonne, Jean-Paul Hurier, Producteur(s) : Éric Altmayer, Nicolas Altmayer, Stefan Arndt, Uwe Schott, Production : Mandarin Production, X-Filme Creative Pool, FOZ, Mars Films, France 2 Cinéma. J’ai été assez séduit par la beauté douce-amère que dégage Frantz. Ce film décrit la vie de Frantz Fanon, un psychiatre de Martinique devenu porte-parole de la lutte anti-colonialiste. Découvrez la critique du film de François Ozon - Frantz - sortie le 7 septembre 2016. Interstellar - Analyse et explication du film Critiques de films 15.11.2020 … Par Sebmagic Interstellar. Même le prêtre du village, auprès de qui la jeune femme vient chercher des réponses, lui conseille pour le bien de tous de garder ses secrets – on pourrait dire qu’il les lui remet dans la bouche. Le travail du langage, la violence du propos ainsi que tous les questionnements politiques et philosophiques n’ont jamais cessé de me hanter, et m’ont toujours acco… Et l’Allemagne d’après guerre est un terrain propice à une telle mise en situation, avec le sentiment de défaite qui l’accable, et la paix tout à fait illusoire qui s’est installée et, surtout, qui lui a été infligée. Pierre Niney est au diapason, ainsi que le couple, débordant d’émotion, Marie Gruber et Ernst Stötzner. Peut-être parfois un peu trop clair dans ses intentions, il parvient à faire preuve d’une grande pudeur, à raconter les choses avec un certain sens de la poésie. Pierre Niney et Paula Beer véhiculent une belle alchimie, oscillant entre une certaine forme de complicité, et de pudeur, étant toujours dans la fuite. Peut-être parfois un peu trop clair dans ses intentions, il parvient à faire preuve d’une grande pudeur, à raconter les choses avec un certain sens de la poésie. Puis celui d’Anna, hérité donc de ce dernier, qui omet pour leur bien de dire la vérité aux parents de Frantz, apaisés par la visite de celui qui prétendait être l’ami de leur fils. C’est pourquoi, à la façon dont l’œil ne regarde que ce qu’il manque chez un amputé, Frantz prend le nom du grand absent, au détriment de celui de sa vraie protagoniste. Pour Anna, c’est un moyen de faire son deuil, de guérir le mal par le mal, de retrouver sa voie avec un contexte familier, mais elle doit elle aussi tourner la page, passer à autre chose, à l’image de la symbolique transportée par Le Suicidé de Manet, et créant une analogie avec l’Allemagne d’après guerre. Frantz laisse suggérer ces espoirs d’avenir, tout en les confrontant à une réalité beaucoup plus brutale. ELEPHANT MAN L'histoire se situe à Londres à la fin du XIXeme siècle. Un chirurgien loue dans le … 12 Isaac Julien, Frantz Fanon: Black Skin, White Mask, 1996, Grande Bretagne, documentaire, 70 min, 35 mm couleur. Analyse du film : Fond : Orange mécanique présente de nombreuses scènes violentes, c’est donc pourquoi Stanley Kubrick a décidé de retirer le film des salles britanniques, de peur que certains jeunes reproduisent cette violence. Frantz, sortie nationale le 7 septembre 2016, Mars Films Propos recueillis par Yoann Hamet, le 1er septembre 2016. J’y ai personnellement vu un hommage aux tragédies naturalistes depeintes par Murnau, plus qu’un réel remake de la très émouvante version signée Lubitsch. C’est l’histoire d’une jeune veuve, Anna, à qui tout le monde souhaite le bonheur, mais qui n’en finit pas d’absorber, en plus de son chagrin, celui de tout son monde. Orange Mécanique a toujours eu un goût d’interdit et de perversion morale, un objet infâme qui devait être vu en cachette la nuit, pour ne pas éveiller la consternation des parents. Sauf qu’à force de braquer et de contrebraquer, la plus grande surprise du scénario découle du simple fait qu’il ne s’employait, et ce dès le départ, qu’à maintenir son cap. En 1952 , Frantz Fanon écrit Peau noire, masques blancs , une analyse du racisme et des manières qu'ont ses victimes de l'intérioriser. La guerre, un bien vaste sujet. Car en effet, j’avais quinze ans lorsque le roman d’Anthony Burgess m’est tombé entre les mains, et presque simultanément, lorsque j’ai vu l’adaptation de Stanley Kubrick. Multipliant les fausses pistes pour mieux revenir, infatigablement, sur le terrain classique du mélodrame, Frantz est sans doute le film français le plus surprenant de cette rentrée. Au-delà de sa dramaturgie, la grande force du film émane de sa superbe photographie. On touche ici au dernier motif du film, moins évident que les autres mais qui n’en est peut-être que plus puissant. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Ozon compose la tristesse et la mélancolie d’un enveloppant et lumineux noir et blanc qui se fond en des tons doux et colorés au gré de l’espoir, du bonheur et du sentiment amoureux qui gagnent parfois le cœur d’Anna. Ici, François Ozon a volontairement représenté cette atmosphère en tournant la grande majorité de son film en noir et blanc. Espérons que, compte tenu du contexte actuel, il ne soit pas interdit dans les mois qui viennent! Quentin, 27 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. François Ozon signe "Frantz", un film en noir et blanc qui retrace le destin d'un jeune Français au lendemain de la Première Guerre Mondiale. « Soyez heureuse », lui ordonne-t-on plusieurs fois, comme si son malheur à elle, au lendemain d’une guerre qui lui aura volé le garçon qu’elle aimait, pesait moins lourd que l’armure de sa jeunesse. Tous les jours, Anna va fleurir la tombe de Frantz, son fiancé mort dans les tranchées de la Somme. En d’autres termes, François Ozon restitue le climat d’après-guerre en le ramenant à une échelle réduite, pour construire une réflexion sur l’amour, le destin et notre rapport à la réalité. Lutte des classes et métaphysique rythment un film définitivement en avance sur son temps. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. Respectant à la lettre la loi pneumatique propre au mélodrame – qui consiste à gonfler tout doucement le cœur du spectateur jusqu’à le faire éclater en sanglots –, le film, c’est sa force, n’en demeure pas moins déroutant à plusieurs chefs. Et s’il ne porte pas son prénom, mais celui d’un soldat mort, c’est parce que le lendemain de la première guerre mondiale est plus que jamais le jour des hommes : le film montre bien qu’avec leurs morts, qui fleurissent partout dans les villages, leurs gueules cassées, leurs traumatisés, l’acrimonie des humiliés, la fierté glaçante des vainqueurs – sortant après deux mois de patriotisme sportif, Frantz fait résonner la marseillaise la plus givrante entendue depuis longtemps –, l’Allemagne et la France sont des territoires où la virilité, qu’elle soit blessée ou triomphale, ne cède aux femmes qu’une infime place. Frantz , film français (et allemand) de François Ozon, sorti en 2016 Le film s’ouvre sur le calme d’une bourgade allemande endeuillée par la guerre, où Anna, une jeune fille vient chaque jour fleurir la tombe de Frantz, son fiancé mort au front. Avec son affiche froide, le secret de polichinelle que laisse deviner sa (mauvaise) bande-annonce et la promesse dune performance à César de Pierre Niney, rien, à commencer par la réputation cabotine dOzon, ne laissait présager du film limpide, et peu à peu très é… On peut parler de l’avant, du pendant, de l’après, de ses effets, des batailles, de la politique, ou de tout en même temps. Ancré dans la furie de la guerre 14-18 et de ses conséquences en France et en Allemagne À noter que le pluriel de masques blancs est tombé dans le transfert du titre du livre vers le film. Un film historique sur Frantz Fanon, pour lequel le casting a commencé. En Allemagne, après l'armistice de 1918. Basé sur des faits réels, ce film biographique retrace le parcours d’Antonia Brico, première femme à avoir dirigé un orchestre symphonique à la fin des années 1920. Mais qui est ce jeune français qui ose venir sur les terres encore récemment ennemies alors que les blessures sont toujours à vif ? Libre de s’asseoir aux côtés d’un bel inconnu, de contempler Le Suicidé de Manet qui la troublait tant, et de jouir de l’essence-même de son âge, qui n’est pas à l’ordre d’un lendemain de défaite : la légèreté de sa jeunesse. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. | A la rencontre du Septième Art respecte les droits d’auteur et s’engage à respecter le travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Un rév, Au-delà d’être très divertissant, Last Action, Dans un tourbillon de violence où règne le chaos, Forrest Gump est une leçon de vie, l’histoire e. Après un prologue déjà bien malsain et glauque, Spielberg marque l’histoire du cinéma avec Jura, Au plus près de la réalité, sans le moindre art, Retrouvez-moi sur les autres réseaux sociaux, Les sorties de la semaine – mercredi 27 novembre 2019, https://letourdecran.wordpress.com/2016/09/20/frantz/, En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées, Soul (Pete Docter, 2020) – Critique & Analyse, A Touch of Zen (King Hu, 1971) – Critique & Analyse, La 36ème Chambre de Shaolin (Liu Chia-liang, 1978) – Critique & Analyse, L’Exorciste chinois (Sammo Hung, 1980) – Critique & Analyse, Mission Impossible III (JJ Abrams, 2006) – Critique & Analyse, Piège de cristal (John McTiernan, 1988) – Critique & Analyse, Mission Impossible 2 (John Woo, 2000) – Critique & Analyse, Mission : Impossible (Brian de Palma, 1996) – Critique & Analyse, M'abonner à A la rencontre du Septième Art. Au lendemain de la guerre 14-18, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, Frantz, mort sur le front en France. Le cinéma de toutes époques, de tous endroits, sous toutes ses formes ! Décidément, François Ozon est un cinéaste éclectique, capable de réaliser des œuvres majeures, comme « Sous le sable », « Huit femmes », « Swimming Pool », « Dans la maison », ainsi que des ratages beaucoup plus discutables et complaisants, comme « Jeune et Jolie » et « Une nouvelle amie ». J’ai été assez séduit par la beauté douce-amère que dégage Frantz. Utilisant le discours du réprouvé, du rebelle, il mettait en scène celui qui hante le monde qui l'a exclu, qui y revient et qui, dans un geste vengeur, accomplit sa libération. Donc, il est souvent difficile de savoir avec lui sur quel pied danser… Disons qu’avec « Frantz », nous retrouvons indéniablement le très grand cinéaste qu’il est parfois capable d’être. A une certaine époque, pas si lointaine, le film eût été interdit (on n’a pu voir en France « Les Sentiers de le gloire » de Stanley Kubrick qu’en 1975!!!). Tout le film repose sur l’affirmation de la présence prégnante d’une figure mystérieuse et menaçante, animée de la Une soif qui rassemble tous les êtres humains." "Frantz" est un film intense et rapide, d’une densité inouïe. Allemagne, 1918. Mauvaise période de leurs vies, mauvaise période de l’Histoire, à ce moment précis, ils ne peuvent trouver une voie commune. Autour de cette quiétude apparente règne une odeur de mort. Car, derrière cette relation entre les deux personnages, c’est bien la quête de soi qui est racontée. La complicité qui semble s’établir entre Anna et Adrien ne fait pas le moindre doute, et pourtant, cette histoire est vouée à l’échec. Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner et recevoir une notification de chaque nouvel article par email ! Paris, Club Marbeuf,Nous avons eu la chance de découvrir dans d'excellentes conditions le nouveau film du réalisateur François Ozon. Frantz, c’est surtout des chemins qui se croisent, avec un lourd passé derrière eux, et un avenir qui pourrait se dessiner. Accueil » Actualité ciné » Critique » Frantz. Probablement pour se raccrocher à une idée de l’ancien, à une époque où la couleur n’existait pas au cinéma, et certainement pour illustrer l’aspect désolé, désespéré et fatigué de l’Allemagne d’après guerre. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Tous les jours, Anna va fleurir la tombe de Frantz, son fiancé mort dans les tranchées de la Somme. Il est librement inspiré d'une pièce L'homme que j'ai tué de Maurice Rostand, qui a elle-même été reprise dans le scénario du film américain L'Homme que j'ai tué (Broken Lullaby, 1932) d' Ernst Lubitsch. L’histoire de destins qui se croisent et qui se brisent, de vies idéalisées et modelées par le sort et les circonstances, où l’on préfère parfois réécrire l’histoire pour vivre à nouveau. Peut-être peut-on parler de grand film romantique avec cette histoire, sorte de dommage collatéral de la grande boucherie de 14-18, sans doute, mais sans aucune mièvrerie, sans aucun pathos exagéré. Elephant man film analyse. Les parents pleurent leurs enfants morts, les fiancées pleurent un futur mari fauché par l’horreur de la guerre, et un avenir qui ne se réalisera jamais. Dans … Le secret de ce soldat français ensuite, qui ne s’avèrera pas de la nature que l’on croit – le film, bien aidé par une bande annonce presque parodique, laisse un temps planer l’hypothèse d’un amour homosexuel –, est de nouveau l’occasion d’un changement de direction. Si bien que le film, d’abord partagé entre les différents points de vues de ses personnages, se resserre peu à peu sur celui d’Anna, qui les synthétisent tous, jusqu’à littéralement faire de son œil – plongé dans une toile de Manet – un point final. - Andreï Tarkovski. Et à travers cette jeune femme, sur le cœur de qui chacun déverse son deuil, sa peine, ou sa culpabilité, Frantz raconte comment, après la guerre des garçons, vient le tour des filles auxquelles incombe moins le devoir de panser leurs blessures que d’en hériter. Si Frantz Fanon est peu à peu mis à l’écart du débat intellectuel français après sa mort, sa pensée essaime outre-Atlantique. Elle vit chez les parents de ce dernier et se rend tous les jours au cimetière. Alors que les questionnements se multiplient, les personnages créent des liens, ils se reconstruisent peu à peu et pansent les plaies, mais le spectateur est face à la cruelle vérité : tout n’est que mensonge et illusion. Frantz est un beau film, sur la forme mais aussi sur le fond. Quant à la direction d’acteurs, elle est tout bonnement stupéfiante. Anna qui accuse silencieusement, et seule, chaque coup de théâtre ; Anna qui accumule, au fil des fausses et vraies révélations, le lourd fardeau des mensonges des autres. "Les cris", c'est le titre du prochain long-métrage du réalisateur haïtien Raoul Peck qui sera tourné en 2020. Enfin, le film de François Ozon est aussi un grand film politique, un grand film pacifiste, le contexte historique étant en permanence important. Finir Frantz - A propos de Frantz, de François Ozon. Lorsque son confesseur l’exhorte à pardonner et que sa belle-mère lui demande de retrouver la trace d’Adrien, elle part en France et le retrouve prêt à épouser une amie d’enfance, sans amour, sans non plus l’énergie de donner à Anna plus qu’un baiser d’adieu. François Ozon sur le tournage du film. Il y a d’abord celui du soldat français, qui arrive gonflé de larmes et repart le cœur plus léger après sa confession. Véritable élément du scénario, FRANTZ doit son aura à un travail subtil sur la couleur. Anna, l’héroïne de … LA CRITIQUE DE FRANTZ Résumé : Au lendemain de la guerre 14-18, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, Frantz, mort sur le front en France. Du coup le montage est merveilleusement fluide et le film est superbe. Mais ce jour-là, un jeune Français Frantz, un film de François Ozon | Synopsis : En Allemagne, après l'armistice de 1918. Les deux dernières images du film de François Ozon, malgré la simplicité du découpage, peuvent prêter à confusion. Mais ce jour-là, un jeune Français, Adrien, est venu se recueillir sur la tombe de son ami allemand. Frantz est un beau film, sur la forme mais aussi sur le fond. Le rebelle, cette figure romantique de la mythologie occidentale, prenait sous la plume de Fanon le visage du Noir, de l'Arabe ; ceux-ci arrachaient enfin le masque du maître et apparaissaient libres. À chaque péripétie, les yeux d’Anna héritent d’un nouveau poids, et plus le récit avance, plus Frantz fait de ce cumule la nature même de sa veuve : son regard, c’est son corps tout entier. | Permissions et droits d’auteur | Copyright © 2014-2020, Frantz (François Ozon, 2016) ★★★½ : Rencontres et reconstruction, Figurant parmi les fondateurs du Wu xia pian, A To, La 36ème Chambre de Shaolin a tout pour être LE, Ne souffrant d’aucun temps mort, L’Exorciste c, ⚫ Robert Hossein, immense figure du théâtre, m, Retour vers le futur (Robert Zemeckis, 1985) #fil, Les Tontons Flingueurs (Georges Lautner, 1963) #f, Rocky (John G. Avildsen, 1976) #filmculte #cinema, Terminator 2 (James Cameron, 1991) #filmculte #ci, Film épique par excellence, Le Retour du Roi vien, Les Deux Tours, épisode central de la trilogie de, Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’an, Fight Club est un film au potentiel énorme, étan, C'est aujourd'hui le réveillon de Noël ! Analyse et critique Qu’ont en commun le film Metropolis de Fritz Lang, la Neuvième Symphonie de Beethoven, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et la Bible de Gutenberg ? Frantz se boucle ainsi sur un rêve d’Anna où, enfin délestée de sa valise pleine du chagrin de tous les autres, de petite fille elle serait enfin devenue une femme libre. Frantz est un film construit en creux autour de l’absence du personnage éponyme; éponyme si l’on veut, car Frantz (Anton von Lucke), un soldat allemand tué en 1918, n’est qu’un McGuffin apparaissant dans des flash-backs fantomatiques et qui ne sert que de support aux divers précipités de sentiments glanés dans le film. Je m’étais moi-même fendu de quelques phrases sur le film lisibles au bout de ce lien : https://letourdecran.wordpress.com/2016/09/20/frantz/. En outre, techniquement, c’est magistral, ne serait-ce que par l’idée d’utiliser le noir et blanc, toujours aussi beau esthétiquement, tout en revenant parfois à la couleur, sans aucun artifice, sans aucune affèterie. La guerre est perdue, et les pertes, innombrables. On retrouve François Ozon, le Ozon capable de nous raconter une histoire, une histoire à laquelle on a envie de croire, avec des gens « purs », honnêtes, profondément humains, en même temps qu’intelligents et sensibles, dominant magistralement un scénario aussi habile que vraisemblable, capable de nous mener sans problèmes vers des fausses pistes afin de mieux nous asséner des scènes merveilleuses et étonnantes. Pourquoi Adrien (Pierre Niney) vient-il fleurir la tombe de Frantz, mort sur le front ? En 1919, dans une petite ville allemande, on est tout sauf à la fête.