5 prévenus ont été intégralement relaxés, Julien Coupat et Yildune Lévy ont été condamné pour refus de prélèvement ADN mais dispensés de peine. Le tribunal correctionnel a relaxé Julien Coupat et son ex-compagne Yildune Lévy. © 2021 - AfriqueMidi.com. On n’a pas comptabilisé le temps de parole de l’une et de l’autre, mais le rapport aura au moins été de 1 à 10 – Me Assous s’est d’ailleurs fait gronder, en fin de première semaine, parce qu’il perturbait les débats à force d’intervenir. Les fouilles au corps, le mitard, les petites humiliations, le froid et la nourriture dégueulasse : le quotidien de la prison est fait pour écraser. «C'est un jugement indiscutable juridiquement et dont les attendus ne peuvent pas susciter un quelconque appel du parquet», a immédiatement réagi Jean-Christophe Tymoczko, avocat de Yildune Lévy. Scène cocasse, mardi, alors qu’il était en train de mener l’interrogatoire d’un témoin et que Julien Coupat lui soufflait une question : Jérémie Assous a fini par craquer et lui signifier – gentiment – de se taire (« Pfff, eh, oh ! Un seul a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Un seul a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. À la veille de son procès, Yldune Lévy s’explique pour la première fois sur France Inter, sur cette procédure dite "de Tarnac" qui lui "pollue l’existence" depuis dix ans. L’une avait surtout envie de prouver son innocence, l’autre souhaitait plus encore démontrer la culpabilité des responsables policiers, politiques et judiciaires à qui il attribue la paternité du bazar de Tarnac. Dix ans après son déclenchement, « l’affaire de Tarnac » a enfin connu son épilogue : Julien Coupat et Yildune Lévy ont été relaxés, jeudi 12 avril, pour les faits de « dégradations » dont ils étaient accusés, à savoir le sabotage d’une ligne de TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 à Dhuisy, en Seine-et-Marne. Yildune Lévy et Julien Coupat, ensemble et séparément. le 12/04/2018 Dans l’affaire du groupe Tarnac, les principaux prévenus, Julien Coupat et Yildune Lévy, sont relaxés des poursuites de sabotage d’une ligne SNCF et d’association d… ABONNEZ-VOUS AU FLUX RSS DU SARKOPITHÈQUE
Deux ou trois choses que j'avais à vous dire, par Yildune Lévy C'est un homme, dans un bureau, comme tant d'autres hommes dans tant d'autres bureaux auxquels il ressemble sans ressembler à rien. Les principaux prévenus du procès du groupe de Tarnac, Julien Coupat et Yildune Lévy, ont été relaxés jeudi des poursuites de sabotage d'une ligne SNCF et d'association de malfaiteurs pour lesquels ils ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris. Direction : Paris-Levallois-Perret. Des préfabriqués sur trois étages, superposition de cellules spéciales, caméras panoptiques braquées en permanence sur toi. « Il faut que cette affaire se finisse dignement, avait notamment lancé M e Marie Dosé, avocate de Yildune Lévy. (1) Il manque assurément au vocabulaire français un verbe pour désigner la passion que met un assis à rendre, par mille manœuvres minuscules, la vie impossible aux autres. A nouveau l’attente. A cette occasion, Julien Coupat pourra se rendre à Paris, ce qui lui est interdit par son contrôle. « Ce n’est pas facile pour moi de prendre la parole et encore moins ici », fut la première déclaration de Yildune Lévy. Jugement #Tarnac . Un seul a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. La consigne qu’il a, c’est de regarder les retraits jusqu’au 7 novembre, d’accord. En commun aussi : tous deux ont refusé de toucher le crochet du sabotage dont ils sont accusés lorsqu’il a circulé dans les rangs ; tous deux sont restés debout avant chaque audience (comme leurs six coprévenus) pour ne pas avoir à se lever à l’arrivée de la présidente ; et tous deux ont affiché leur détestation du procureur Olivier Christen – qui a longtemps soutenu, avant son abandon en 2017, la qualification « terroriste » initiale de cette affaire. Des solidarités se nouent dans l’évidence d’une hostilité commune. Mais ce qui est encore séparé au-dehors arrive à se reconnaître entre les murs de la prison. Six autres militants du même groupe étaient également jugés. Tous les charognards gardent cette prison, pigeons, corneilles, mouettes et de nombreux rats. Ton sage d’un côté, parfois espiègle ; ton docte de l’autre, souvent hautain. Lire aussi : Paris 1er, le 13 mars 2018. Au terme d'un procès de plus de deux semaines, les libertaires Julien Coupat et Yildune Lévy ont été relaxés ce jeudi 12 avril par le tribunal correctionnel de Paris.