Afin de fournir l'armée en munition, alors que la guerre de tranchée commence, de nombreux ouvriers spécialisés sont rappelés du front afin de faire fonctionner les usines. Le citoyen Tournemire, qui possédait un établissement de bains réputé, avec chaudière à vapeur, obtient pour sa part l'autorisation d'installer une canalisation pour puiser l'eau du fleuve[So 139]. À Paris, la rue de Surène pourrait avoir été nommée en hommage à cet évènement[So 40]. L'affaire de teinturerie disparaît au début du siècle suivant. En 1713, l'Électeur de Bavière Maximilien-Emmanuel passe quelques mois à Suresnes et donne des fêtes dans une propriété (appelée abusivement « château de Suresnes », « château de l'Électeur » ou « château du Béarn » ; il est détruit lors d’un bombardement en 1870 mais ses ruines subsistèrent longtemps après, à l'entrée de la rue du Calvaire à Saint-Cloud). Le capitaine Ferdinand Ferber, qui vit longtemps à Suresnes, étudie particulièrement les moteurs de Levavasseur ; une rue lui est dédiée sur le plateau nord. Un procès a lieu par la suite et 22 émeutiers sont condamnés. L’imprimerie est ensuite transférée 13 rue Pierre-Dupont et change de propriétaire. En 1794, l'ingénieur Claude Chappe fait édifier une tour sur le mont Valérien, dite tour Chappe (en réalité un sémaphore). En 1792, le lieu-dit du « Pas-Saint-Maurice » est annexé à la commune de Suresnes. Quoique populaire, Bougault démissionne et, le 27 mai 1792, Marc-Antoine Breton est élu maire. Le 10 décembre 1793, la municipalité organise une fête en l'honneur de Marat et Lepeletier, où sont présents des représentants de sociétés populaires de villes alentour ; un brasier est édifié, où brûlent des symboles de la féodalité, et un arbre de la liberté est planté place de l'Église. Le pont surplomberait désormais également le quai Gallieni, qui serait donc situé sous lui, afin de fluidifier le trafic ; des rampes d’accès permettent de le rejoindre. Il fait de sa marque un succès en utilisant les progrès de la chimie et des flacons sobres et élégants. René Sordes se fait le défenseur de cette gestion d'investissement sur le long terme pour la commune[So 234]. Comparez la rémunération des postes les plus courants et renseignez-vous sur l'équilibre vie professionnelle / privée de l'équipe. En colère, ceux-ci sont à l’origine d’une émeute le 30 octobre. Les multiples transformations urbaines de Suresnes l'ont par ailleurs empêchée de conserver une tradition architecturale, comme le note Michel Guillot, secrétaire de la Société historique de Suresnes en 1995 : « Contrairement à d'autres villes, Suresnes ne possède pas de patrimoine architectural ancien. La Garde nationale de Suresnes rejoint celle de Paris durant les violentes journées des 23 au 27 juin, mais sans perte humaine. Le chansonnier Pierre-Jean de Béranger écrit pour sa part : « Adieux Suresnes et ses coteaux ! L'historien de Suresnes René Sordes décrit la ville comme située « sur un petit plateau d’alluvions, à l'abri des inondations, au pied du mont Valérien, au bord de la Seine tranquille, en face de la belle forêt de Rouvray, dont il ne reste plus aujourd’hui que notre actuel bois de Boulogne » [So 1]. Lors de cette dispersion, « l'attitude correcte du curé » est saluée par le maire, notoirement anticlérical. L'école est inaugurée le 1er octobre 1927 et prend d'abord le nom de son architecte Maurice Payret-Dortail, du président tchécoslovaque Edvard Beneš en 1939 puis du physicien Paul Langevin en 1948. La voie située entre les rues du Fécheray et de Bellevue est pour sa part renommée du nom de M. Brun[So 225]. Vous seul(e) pouvez visualiser votre activité de recherche d’emploi. Pour l'organisation de la salle des fêtes, un comité des fêtes est créé en janvier 1920, dans lequel siègent des représentants associatifs. 167 likes. Il s'agit de la première ligne de taxis suresnoise. À Suresnes, ils s’arrêtaient au « port aux Vins », situé au bout de la rue éponyme, emmenant des barriques de vin vers la capitale. Hommes, chevaux, animaux ou encore carrosses pouvaient traverser ainsi la Seine. Elle cesse de travailler à la Libération et un nommé Roussel, secrétaire de mairie membre du PCF et fondateur du comité local de Libération, dirige la municipalité pendant quelques jours. Les passeurs appartenaient jusqu'à la Révolution à une communauté de corps de maîtrise, contrôlée par le prévôt des marchands et échevins de Paris. La fondation Foch touche des indemnités de plusieurs millions de francs durant la guerre pour l'occupation des bâtiments. Un restaurateur acquiert un lot près du quai, participant à faire de cette zone un quartier animé, entre les turfistes de Longchamp, la foule venue acclamer l'armée lors du défilé militaire du 14 Juillet à l'hippodrome éponyme (inauguré en 1857), les mariages sur de grands chars blancs ainsi que les amateurs de guinguettes et de bals qui s'y déroulent[So 162]. Toutefois, au XVIIIe siècle étaient apparus des carrosses de louage, qui pouvaient conduire au maximum huit personnes par voiture dans un rayon de trois lieues maximum, bien que leur prix en limitait l'usage à la bourgeoisie. En 1968, la municipalité célèbre le 1050e anniversaire de la « naissance » de la ville[Note 48],[Pr 25],[H 47]. Par la suite, le pont de bateaux est de nouveau retiré puis remis en place et garni d'un garde-corps, surveillé par un poste du génie payé par la municipalité parisienne[So 201]. Comme ailleurs, on célèbre à Suresnes l'anniversaire du 14 juillet et, en 1802, la signature de la paix d'Amiens et du Concordat. L'école Édouard-Vaillant devient cependant à la fin des années 1920 trop petite pour accueillir la population scolaire grandissante. À compter du 1er juillet, LinkedIn ne prendra plus en charge le navigateur Internet Explorer 11. Les Gaulois vouant un culte aux forces de la nature, et donc aux sources, associées à des divinités, il est probable qu'ils vénéraient ici la déesse Surisna. N'hésitez pas à répondre à nos annonces via la plateforme de recrutement ci-dessous. René Sordes, auteur d'une histoire municipale de Suresnes meurt en 1965, et le fronton du musée municipal lui rend hommage. Se situant à proximité du … Des équipes spécialistes sont aussi constituées : grâce à l'aide d'entreprises, elles peuvent participer au déblaiement des immeubles bombardés. En 1865, la compagnie de gaz Fluteau et Danzac est mise en liquidation, sa fourniture étant reprise pour 25 ans par Shopper. L'établissement d'un pèlerinage religieux sur le mont Valérien au XVIe siècle participe aussi au développement de son économie, les dévots devant parcourir les sentiers du village jusqu'au calvaire, des cabarets s'installant ainsi à Suresnes pour les divertir. L'école est très moderne est privilégie l'air et la lumière, sur le modèle anglo-saxon du campus, respectant les dénivelés du terrain. Le maire constate en effet le départ successif des activités industrielles et commerciales de la ville, alors même que Suresnes jouit d'une situation qu'il estime exceptionnelle, à flanc de coteaux sur le mont Valérien, lui donnant « une perspective sur le bois de Boulogne et sur Paris inégalable dans la région »[56]. En 1955, la municipalité fait l'acquisition du lieu-dit Les Raguidelles et, en 1961, le conseil municipal vote la construction d'une piscine et d’un gymnase sur ce terrain de trois hectares. La même année un bureau télégraphique privé est installé dans un local annexe de la mairie. Le 13 février 1865, le premier marché de Suresnes est créé rue du Bac. À cette occasion, le comité des fêtes et la Société historique contribuent à évoquer l’histoire de Suresnes en édifiant de manière éphémère les tours de la vieille « porte de Dessus-l'Eau » au début de la rue du Pont ; un puits d'amour est aussi réinstallé, ainsi que de vieilles maisons et de vieilles poternes dans le quartier Saint-Leufroy. L'école primaire est remaniée, les objets d'or et d'argent sont remis au district ainsi que les linges de l'église, le maire espérant cependant que ces derniers seraient rendus car ils avaient été ensuite affectés à l'école. Le 5 mai de la même année, Martin Bougault redevient maire, remplaçant l'agent municipal Bidard. Parmi ces terrains, on compte les hauteurs du Fécheray et le pied du cimetière américain. L’écluse est alors doublée, les travaux se déroulant de 1880 à 1885[So 204]. », « Adieux Suresnes et ses coteaux ! Il aurait aussi prédit la naissance de Louis XIII et la mort d'Henri IV, Après son ascension du mont, il revient dans le village de Suresnes assister au couronnement de la, Deux boulangeries, deux boucheries, deux pâtissiers, des activités de pêche, des blanchisseries, deux maîtres-chirurgien, un barbier ainsi que plusieurs entreprises de bâtiments (maçons, menuisiers…). Ce nom vient d'une légende selon laquelle ce saint y aurait laissé la trace de son pied sur la margelle d'un puits, une autre version indiquant qu'il aurait circonscrit ici les limites du territoire de la ville de Nanterre, dont il est le patron[L 8]. La commune dispose également d'un conservatoire municipal de musique, de danse et d'art dramatique, qui accueille, en 1989, plus de 1 000 élèves, répartis en 24 disciplines[Pr 30]. Les établissements scolaires sont rationalisés, avec des classes homogènes en termes de résultats scolaires et physiques et les écoles maternelles utilisent une pédagogie moderne (solarium, réfectoires avec des petites tables, salle de sieste, etc. Devant la perspective d'allongement de la guerre, l'hôpital est déplacé 74 rue du Mont-Valérien, que la mairie venait d’acheter, afin de libérer l'école Jean-Macé pour les élèves. Le musée de Suresnes conserve un croquis de 1931 représentant la maison. Y sont adjoints pour les élèves des cuisines, des bains-douches et un cabinet médical. Et pourtant les frondaisons du bois de Boulogne, la Seine et son magnifique plan d'eau, les rives charmantes du fleuve, le mont Valérien et sa couronne de verdure en font un des plus aimables quartiers du Grand Paris. Heureux habitants de Surène. La bénédiction du drapeau a lieu le 15 août. Les travaux conduisent à supprimer un bras de Seine qui longeait le bois de Boulogne, jusque là apprécié des pêcheurs. Revient dans nos charmants réduits Le 14, les Allemands entrent dans Paris et l'armistice est signé le 22. Pour s'occuper, les ouvriers organisent des cortèges, « quelquefois burlesques ou comiques » note René Sordes, ou symboliques, en mobilisant les camions et les voitures pris dans les usines. L'édifice relève le plan d'eau entre Paris et Suresnes à deux mètres, ce qui permet d’accroître la circulation des péniches[So 204],[43]. Le mont Valérien disposant de plusieurs sources, on compte nombreux puits dans les jardins, les cours ou les caves, certaines étant exploitées : ainsi le sieur Laporte (qui possède un terrain où perce la source de la Fontaine du Tertre) est par contrat obligé de livrer quotidiennement 530 litres d’eau à la maison seigneuriale. Les archives de l'époque continuent à faire état du mauvais état et de la saleté des chemins de Suresnes, notamment à cause du volume de fumier qui s'entasse sur les places et près du fleuve. Parmi les vitraux réalisés en 1907-1911, plusieurs, réalisés par Calor et inspirés de dessins d'Henri Brémont, rendent hommage à la vie et l'histoire suresnoise, notamment religieuse (montée du calvaire, processions des vignerons à la Saint-Vincent, Sainte-Geneviève, Marguerite Naseau, etc. Dans les années 1920 est construit le lotissement privé dit du « village anglais », rues des Conférences, Diderot, et de la Belle-Gabrielle (centre-ville historique), avec un cahier des charges impératif. La petite bourgeoisie occupe quelques maisons voisines de la ligne de chemin de fer et l'industrie poursuit son développement, demandant une main d'œuvre toujours plus nombreuse. )[So 210]. Les Prussiens occupent le fort jusqu'au 7 mars 1871[H 41],[L 9]. Le séjour de l'Électeur possède un grand éclat et marque la mémoire locale : il offre et inaugure ainsi une cloche de l'église Saint-Leufroy, baptisée Thérèse-Cunégonce (le nom de son épouse, absente). Une nouvelle section est construite en 1972. En 1936, Henri Sigogneau crée la Jeunesse sportive de Suresnes, championne de Paris FSGT en 1937-1938 mais dissoute en 1942, après avoir rallié la FFF et gagné la Coupe du Matin la même année. En 1955, des jeunes Suresnois sont envoyés en colonie de vacances à Évian-les-Bains, reprenant la tradition des colonies municipales : au Grand-Bornand (où Suresnes possède un chalet), à l'île d'Oléron, à Carnac et à Lamoura. Tout le long du mois a lieu une fête foraine, des activités sportives et nautiques, en présence de la commune libre de Montmartre et des chanteurs de « La Vache enragée » pour le défilé des Reines de Paris. Le 21 avril, les officiers municipaux deviennent administrateurs des revenus de la paroisse, le curé n'ayant plus de droit de regard. Un décret du 30 mai 1926, confirmé par une loi du 27 juillet 1927, prévoit ainsi de construire un nouveau barrage, plus manœuvrable et demandant moins de personnel. En 1777 est aussi créé un service de transport régulier vers la banlieue (toutes les heures de la journée, et qui desservait Suresnes, place Courqueux[H 29]), qui se libéralise après la Révolution. La qualité du vin de Suresnes est ancienne, comme en témoignage l'action de Nicolas de Hacqueville, proviseur de l'Hôtel-Dieu au XVIe siècle, qui avait fait planter des vignes à Suresnes, estimant les vins de Suresnes, de Gentilly et de Vanves meilleurs que ceux du Gâtinais et de Champagne, au point de faire interdire ces derniers pour les malades de son hôpital. Les végétaux rares sont transportés dans la propriété de son frère James de Rothschild à Boulogne. En 1647, les religieux de Saint-Germain demandent au roi de faire préciser leurs biens, afin de pallier les risques liés aux confusions des successions et des mutations territoriales. Pour les besoins importants, un système de distribution d'eau de la Seine avait été mis en place par des commerçants, qui remplissaient des tonneaux et passaient ensuite dans le village, chaque habitant utilisant un filtre en faïence pour l’épurer. Henri de Navarre (futur Henri IV) envoie alors à Suresnes une forte troupe, amenant les soldats de Poutraincourt à se réfugier dans l'église, où ont lieu des combats et qui finit brûlée[So 37]. En 1793 (28 brumaire an II), la Société populaire incite la municipalité à édifier un monument de pierre (obélisque) où sont gravés les noms de volontaires morts pour la patrie, situé place d'Armes, alors « poumon commercial de Suresnes »[H 22]. Les caves voûtées de cet édifice servent d'abri pendant la Seconde Guerre mondiale[So 54]. Il est détruit par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Un comité de patronage soutenu par la mairie voit le jour après la Première Guerre mondiale pour remplacer la dot de la comtesse, devenue insuffisante[So 81],[Pa 4]. Organise et anime des jeux et des ateliers d'eveil. Cette politique de création de syndicats se double par ailleurs au conseil général de mesures de péréquations financières pour certaines dépenses obligatoires et pour le personnel municipal de la banlieue, qui ont désormais un même statut[So 229]. Autrefois, les bateaux circulant sur la Seine étaient généralement de petite taille et à fond plat, tirés par des chevaux sur des chemins de halage. La commission municipale chargée du dossier note toutefois qu'il fallait accorder la priorité à perpétuer le souvenir des habitants de Suresnes et « à celui des citoyens de la IIIe République s’étant illustrés dans la défense des libertés publiques », l’accent étant également mis sur la préservation de quelques lieux-dits, bien que certains disparurent. / Soit à dessein, soit d’aventure / Un jour à ce que l’on assure / On lui donna du vin nouveau / Surène aigre, plate rinçure ! Les spectateurs de banlieue (des jeunes, des commerçants, des employés ou encore des étudiants) trouvent cependant le rapport qualité-prix intéressant. Il acquiert donc un terrain sur les coteaux du plateau sud-ouest, à l'angle des rues des Hoquettes et des Raguidelles (cette dernière étant bordée de vergers jusqu'à la Première Guerre mondiale[H 74][Note 41]). Une plaque de marbre est installée dans l'escalier d'honneur de la mairie, où sont gravés les noms des victimes du conflit. Après le domicile de Bougault, la municipalité s'installe de façon précaire dans la maison du four banal puis, pendant un an, dans le presbytère. Jusqu'à la fin du siècle, une fête avec un défilé burlesque costumé est organisé à l'occasion du tirage au sort de l'affectation des conscrits[So 164]. Les bateaux-mouches disparaissent en 1933 (du fait des progrès de trafic du tramway[H 71]) et le matériel est vendu en 1935, au grand dam des cafés, guinguettes et restaurants situés autour du pont, qui perdent une partie de leur clientèle. Outre le gymnase, une salle de culture physique est installée dans l'école Jean-Macé pour les sportifs de Suresnes[So 230],[H 83],[H 60]. Médaille municipale frappée pour l'inauguration de nouveaux bâtiments scolaires en 1903. Il n'y a pas d’escaliers mais des plans inclinés. La station devient donc un terminus, les voyageurs devant changer de train pour se rendre soit à Paris, soit aux Moulineaux et aux stations intermédiaires. Mais ces évènements, ainsi que la peur d'une nouvelle arrestation, affectent son état de santé[So 252]. Panneau commémoratif avec une ancienne publicité de la marque automobile Darracq, le long du quai Galleni, où étaient principalement situées les usines de Suresnes. En mai 1820, après les troubles des dernières décennies qui avaient modifié plusieurs fois la signalétique, le nom des rues et des numéros sont repeints et la place de la Croix (qui ne dispose plus de croix) est renommée place Henri-IV, au motif « qu'il existe encore une salle où se tinrent les conférences » de Suresnes. Une enquête menée mi-1795 indique que Suresnes compte alors 1 500 habitants, aucune industrie ni joaillier, pharmacien ou marché, mais cinq marchands de vin, sept grainetiers, trois bouchers, trois boulangers et sept épiciers. La même année, la poterne qui fermait au XVIe siècle la porte de Saint-Cloud est démolie pour aligner la rue de Saint-Cloud et la vieille source des Vaux d'Or, qui désormais coule dans le parc de la maison de santé. Des lavoirs et des bains-douches sont aussi édifiés, ainsi qu'un bureau de poste au carrefour de la Croix-du-Roy, qui reçoit à partir de 1937 une annexe de la mairie. Lors des élections de mai 1912, Diederich est réélu. Avec une population de quelques centaines d’habitants à la croissance lente, Suresnes devait également compter des artisans. Comme les commerçants, les vignerons habitent le bourg, plus de la moitié devant être locataires ou vivant dans un domicile ne leur appartenant pas ; ils ont en moyenne entre quatre et cinq enfants, dont beaucoup meurent en bas âge et se marient généralement au sein de la communauté. Bref, par tous les appas de ce vin de Surène ». Preuve que des Gallo-Romains ont résidé sur le périmètre actuel de Suresnes, une tombe a été exhumée au niveau de l'actuelle place Henri-IV, contenant une lampe de type classique. Elle accueille le siège de la mairie jusqu'en 1889. Bâtie au début des années 1610 sur les plans de l'architecte Autissier pour l'ermite Séraphin de Noüe, à la demande de la reine Marguerite de Navarre, une crypte serait le dernier témoignage architectural du calvaire à avoir été conservé. Avant le début du conflit, le ministère de l'Intérieur avait établi l’organisation dite de « défense passive », qui visait à charger des volontaires d'assurer les services normalement dévolus à la préfecture de police, qui serait mobilisée par d’autres sujets et de ce fait dispersée. Les habitants se réfugient alors au centre-ville. […] Je ne voudrais pas passer, à minuit, devant le bronze béni de cette crapule », « Un jour, la France me sera reconnaissante d’avoir sauvé son honneur », « À Suresnes, l’eau a monté dans la nuit de 40 cm, envahissant les maisons du quai jusqu'au premier étage et causant dans l'intérieur de la commune de nouveaux ravages. Informations complementaires Plusieurs postes a pourvoir immediatement Conditions de recrutement : Recrutement selon conditions statutaires prevues dans la loi nA°84-53 du 26 janvier 1984 Ville de Suresnes En rejoignant notre ville, vous integrez une collectivite qui developpe des projets innovants dans de nombreux domaines. Malgré les protestations du voisinage[Note 19], il obtient l’autorisation l'année suivante mais ferme pour raisons financières en 1829[So 116]. Les archives font également état des différends judiciaires entre les Suresnois et les autorités (au sujet des assises judiciaires, de la voirie ou encore du four banal)[So 67], ainsi qu’entre la communauté et des particuliers (dont des entrepreneurs)[So 68]. Ce n'est qu'en 1509 que Puteaux put construire une chapelle et qu'en 1717 qu'elle put constituer une paroisse autonome de celle de Suresnes, bien que certaines pratiques et marques de supériorité demeurèrent imposées à Puteaux[So 18]. En 1870, Suresnes compte déjà 5 000 habitants, en incluant la garnison du fort. En 1760, l'église Saint-Leufroy est rénovée[So 63]. La ville de Suresnes a 48620 habitants. Ils disparaissent en 1943 à cause des encombrements. Une loi impose à tous les citoyens non membres de l'armée de faire partie de la Garde nationale sédentaire : à Suresnes, cela concerne surtout des ouvriers, qu'une subvention de la mairie permet d'habiller. Les maisons construites avec les pierres des carrières de Nanterre et de Suresnes avaient le défaut de se salpêtrer, provoquant des lèpres verdâtres à la base des maisons, alors que les murs recouverts de plâtre de mauvaise qualité résistaient mal aux intempéries. L'opérette Le Grand Mogol (1877) se fait aussi écho du vin de Suresnes : « Dans nos guinguettes de Paris / Quelle est donc la boisson piquante / Qui ravigote les esprits / Et qui fait qu’on rit et qu’on chante / Quelle est cette fraiche liqueur / Qui coulant dans les verres / Des grisettes, des mousquetaires / Vient troubler la tête et le coeur / Refrain / C’est le vin si gai si distingué / Dont nos tasses sont pleines / C’est le vin coquet, le vin clairet / Que l’on boit à Suresnes / A tir’ la rigo, Comm’ dit l’dicto / L’Suresn’s premièr’ se boit sans eau ». Guillemette Faussart reprend la tradition. En 1974, le Parti socialiste ouvrier espagnol — alors illégal sous le régime franquiste — tient son 26e congrès (es) à Suresnes[55]. Obtenez des informations sur les postes, les salaires, la localisation des bureaux ainsi que sur la vision de la Direction. Il en avait à l'origine 150 mais, lors de travaux sous le Premier Empire, un tronçon est amputé[Pr 12],[Pa 6]. En juillet, une fête foraine célèbre le cinquantenaire de l'école laïque, alors qu'un défilé de « la voiture à travers les âges » parcourt les rues de la ville, en mémoire de Fernand Forest. Les 24-26 août 1939, le gouvernement ordonne aux hommes de rejoindre leur régiment, devant la montée des tensions. Celui acquis en 1930 n'était cependant pas totalement disponible, un bâtiment militaire l'occupant en son milieu. À Puteaux, cinq nouvelles usines ont fermé leurs portes. Suit Louis-Marc Chabrier, le directeur du théâtre des Variétés de Paris, dont la fille épouse Gustave Gallimard, grand-père de Gaston Gallimard. Les travaux de viabilité des rues (147 835 m2) se poursuivent et une taxe de balayage est créée pour financer leur nettoyage. Contrairement à la bourgeoisie, qui pouvait entretenir des relations avec les habitants de Suresnes, l'aristocratie, dont les demeures sont à l’écart, se montre beaucoup plus distante. Les Suresnois s'attendent les jours suivants à voir arriver les soldats français par le quai ou le boulevard de Versailles, un groupement de la 2e DB dirigé par le colonel Langlade se trouvant à Sèvres. L'ancien pont est alors détruit. Anciennement rue du Moutier — forme ancienne du mot « monastère », Devenu quai Gallieni en 1916, après avoir été quai Royal en 1846, quai Impérial en 1855 et quai de Suresnes en 1873, Ce dernier, dit-on, méditait dans le tronc d'un arbre creux et mangeait dans une auge en forme de cercueil. Depuis le XVIe siècle, le curé avait par ailleurs la charge d'enseigner aux enfants de Suresnes, bien que cette instruction dût être simple et peu suivie, des parents se plaignant par exemple de l'irrégularité des leçons données à leurs enfants. Son rôle vise principalement à gêner l'effort de guerre allemand en paralysant les usines ou en transmettant des informations. Le 21 novembre, il préside sa dernière séance du conseil municipal, vantant les finances prospères de la ville et affirmant « avoir toujours voulu faire son devoir et d’avoir toujours cherché les intérêts de la commune »[So 193]. En 1879, un pasteur protestant s'installe à Puteaux, couvrant les fidèles des deux communes, 1 300 dans la première et 70 à Suresnes. 50 hommes sont par ailleurs détachés auprès de la municipalité, après que des propriétés aient été pillées. Devant le château des Rothschild, ils profèrent des menaces. Le Matin ajoute : « 50 soldats du génie en garnison au mont Valérien montés sur des bachots [barques] provenant des lacs du bois de Boulogne, sauvent par les fenêtres les habitants qui sont transportés dans les hôtels de Suresnes. En 2005, Talend, éditeur de logiciel spécialisé dans l'intégration de données, est créé à Suresnes. Il décide également de donner des noms de plantes et de fleurs pour certaines rues, de conserver le nom historique de la Fouilleuse tout comme celui du carrefour de la Croix-du-Roy, terme sous lequel « il est connu depuis des siècles », respectant ainsi le patrimoine de Suresnes[So 212]. Espérons que les urbanistes voudront bien tenir compte de ce fait dans l'élaboration de leurs projets et permettre à quelques pittoresques cabarets, à des restaurants accueillants, voire à d'agréables hôtels, de subsister ou de renaître. Communication/ information : Echange avec les parents sur le suivi de l'enfant. En 1921, la Radiotechnique construit une usine 51 rue Carnot, qui fabrique des lampes de radio puis des postes TSF. Afin de sécuriser les alentours des résidences royales, le roi Louis XIV fait installer des gardes suisses dans plusieurs villes des alentours de Paris, dont Suresnes, qui en accueille au début des années 1640, et ce, pendant un siècle[So 50],[Pr 10]. Le 5 février 1797, le délégué du canton vient prendre possession des registres de naissance, mariage et décès de Suresnes, qui seront rendus plus tard sous le Consulat : couvrant une période allant de 1597 à 1795, ils comptent parmi l'un des ensembles les plus complets des communes autour de Paris. Quant aux chevaux allemands, ils sont logés rue de Verdun, dans les écuries de l'entreprise Watelet[So 247]. Si la Radiotechnique continue sa fabrication habituelle (tubes électroniques et postes récepteurs Radiola), l'Occupant lui fait aussi concevoir des appareils spéciaux pour ses vols de nuit, un de ses ateliers étant par ailleurs mobilisé pour réparer les Telefunken[So 262]. Trois notables de Suresnes (dont Martin-François Bougault, qui joue un rôle important dans la commune pendant cette période) sont désignés pour élire les députés aux États généraux pour le département de Paris hors les murs[So 87]. En 1909, c'est au tour de la marque Le Zèbre de s'installer à Suresnes, dont le propriétaire, Jules Salomon, était associé avec Jacques Bizet (fils de Georges Bizet), puis, en 1910, de Saurer, pour fabriquer des poids lourds et des autobus dans une usine située 67 rue de Neuilly[Note 33] et 4 rue Benoît-Malon, reprise ensuite par Unic et toujours en activité après la Seconde Guerre mondiale[So 173],[H 53],[Pr 18],[30]. Chaque année, une jeune fille sage et vertueuse de plus de 18 ans et qui devait se marier dans l’année est ainsi récompensée grâce aux dons du riche abbé Jean Benoit d'Hélyot. Des cantines populaires dirigées par la femme du maire sont installées rue du Bac et rue du Mont-Valérien pour lutter contre les conséquences du chômage.