Malgré son statut d'outil de travail, le carton a été exécuté avec un soin méticuleux[12] : Léonard de Vinci a d'abord couvert sa surface d'une couche de préparation blanche, à base de blanc de plomb[4]. Analysé et authentifié par l’expert Carlo Pedretti, il s’agirait d'un portrait issu du carton et réalisé de la main du maître. La question de savoir si celui du Louvre est bien celui que Léonard de Vinci a originellement dessiné à Mantoue puis emporté à Venise, en vue d'un tableau peint, paraît être définitivement résolue de façon positive par les chercheurs[1]. Articles connexes. Ce dessin, conservé par le département des Arts Graphiques du musée du Louvre, est exceptionnellement présenté dans la grande exposition « Léonard de Vinci ». Cette date est unanimement située par les chercheurs entre décembre 1499 et début mars 1500, période où le peintre séjourne à Mantoue[5]. De plus, l'absence de poudre à transposer sur ce dernier indique que la perforation s'est faite sur une autre feuille mais non sur une toile[53]. Imprimer; Ajouter à mes favoris> Envoyer à un ami; share; Portrait d'Isabelle d'Este. She was critical of a portrait by Andrea Mantegna completed after 1493, and by the 1510s became very weary of representations of her likeness. En 1829, le carton est acquis par le marchand d'estampes et antiquaire milanais Giuseppe Vallardi (1784-1861)[18]. L'intérêt de leur étude tient dans la possibilité offerte aux chercheurs de reconstituer, grâce aux détails qu'elles contiennent, l'aspect original du carton conservé au Louvre, celui-ci ayant été fortement détérioré au cours de son histoire[43]. Enfin, déployant un discours à dimension politique, le geste de désignation du livre par l'index de la main droite permet de souligner la forte proximité du personnage avec l'art[11],[34],[6]. Le Portrait d’Isabelle d’Este n’est pas prêt de rejoindre les collections publiques romaines. This was convenient for Isabella, who wrote to him that he had "indeed made us far more beautiful by your art than nature ever made us". Néanmoins, la composition originale n'est pas réellement perceptible puisque le portrait est amputé d'une large bande inférieure. This was convenient for Titian, who was much sought after as a portraitist, disliked travel, and anyway prided himself on the fact that he could capture a likeness from written description. Mais parce que cela est presque impossible, puisque vous ne pouvez pas vous déplacer ici, je vous prie de remplir votre obligation envers moi en substituant à mon portrait une autre figure qui me serait encore plus agréable ; c'est-à-dire réaliser pour moi un jeune Christ d'environ douze ans »[26]. Bien que le doute persiste[28], il semble bien qu'Isabelle d'Este n'ait jamais obtenu de portrait réalisé par le grand peintre[4]. Isabella d'Este : la Signora del Rinascimento, (« Isabella d'Este : Muse for an angel »), , « Representing the Divine : The Virgin of the rocks », Isabella d'Este: La Signora del Rinascimento, (« Leonardo and Isabella d'Este. Cela commence par sa toilette, une robe rendue luxueuse par les dentelles qui soulignent le pourtour du décolleté, mais aussi par la richesse des motifs du tissu et le travail sur la matière, particulièrement visible sur les manches bouffantes[11]. Although Titian depicts her as a young woman, she was around 62 at the time Isabella was socially ambitious and aware of the effect a painting by a renowned artists might have on her reputation and prestige - she also commissioned portraits by Leonardo da Vinci and Andrea Mantegna. En 2010, Mme Cecchini, domiciliée en Italie, propriétaire du tableau « Portrait d’Isabelle D’Este », attribué à Leonardo da Vinci, fait transférer ce dernier de Suisse (lieu où il était gardé depuis plus de 100 ans dans sa famille)[] en Italie dans le but de le faire expertiser.Quelques heures plus tard, l’œuvre est renvoyée en Suisse. Le Portrait d'Isabelle d'Este est un carton réalisé entre décembre 1499 et début mars 1500 par le peintre florentin Léonard de Vinci, pour un tableau qui n'a très probablement jamais été réalisé. Autre procédé : représenter le modèle les mains croisées, confère élégance, calme et sérénité[11], et marque également son attachement aux vertus demandées aux femmes, notamment la pudeur[N 3]. En effet, le modèle n'est pas figé dans sa pose : le maître saisit le moment où son modèle se retourne pour suivre un événement extérieur ou pour parler à quelqu'un, faisant de ce profil « non plus un état, mais le terme d'un mouvement »[29]. From the 1520s she asked that she be painted from written descriptions - with the rationale that words captured more closely a person's essence than life sittings. Pris dans un filet, ses cheveux tombent en une masse homogène sur ses épaules. Le dessin représente une jeune femme vue en buste[4], identifiée avec Isabelle d'Este[5]. [31]), et il se considère plus volontiers comme un ingénieur[32]. Contrairement au visage, la représentation de la robe et le long du buste ne fait apparaître aucun dessin préparatoire. Léonard de Vinci : Isabelle d'Este-2446 Léonard de Vinci : Isabelle d'Este. L'étude d'autres portraits réalisés par le maître peut compléter l'analyse de celui d'Isabelle d'Este. Parmi ceux qui seraient contemporains du carton, lesquels sont de la main du maître ? L’expressivité du trait … Enfin, commandée par la Chalcographie du Louvre, une copie de l'œuvre parisienne est gravée par Alphonse-Alexandre Leroy (1820-1902) dans le but d'en faire un support de reproduction[49]. Le Portrait d'Isabelle d'Este conservé au département des arts graphiques du musée du Louvre n'a pas toujours été attribué à Léonard de Vinci : le coloriage à la craie et le piquage, réalisés de manières inhabituelles chez le peintre, ainsi que son relatif mauvais état et le fait qu'il a été retravaillé par la suite[3],[5] expliquent qu'il ait pu être par le passé attribué à d'autres, notamment à son élève Giovanni Antonio Boltraffio (1467 - 1516)[9]. Ce n'est qu'en s'appuyant sur une copie, telle celle conservée à l'Ashmolean Museum d'Oxford, que l'observateur peut en prendre conscience : le parallèle avec les mains croisées de La Joconde est alors plus évident. This is a part of the Wikipedia article used under the Creative Commons Attribution-Sharealike 3.0 Unported License (CC-BY-SA). RMN-Grand Palais - Photo M. Bellot. Néanmoins, cette attribution fait l'objet d'une large contestation par une importante partie de la communauté scientifique. Titien, Portrait d'Isabelle d'Este, 1534-1536, Huile sur toile, 1,02 x 0,64 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum. Un premier travail d'ombrage est conduit par hachurage, toujours à la pointe métallique, particulièrement visible dans le bas de la chevelure. Isabelle d'Este est coiffée d'un balzo.. Son frère Alphonse devient duc de Ferrare, et Hippolyte est un cardinal influent de la curie1. À cette occasion, en plus de permettre cette comparaison, Nous aurons le plaisir de voir votre visage. Isabelle adresse une nouvelle demande au peintre le 14 mai 1504, dans laquelle elle semble se résigner à ne pas obtenir de portrait peint par lui[25] : « Maître Leonard. Les historiens de l'art ignorent si cette demande de nouveau dessin — synonyme de deuxième copie, c'est-à-dire de troisième dessin de la main du maître — est honorée[24]. Un envoyé d'Isabelle d'Este en témoigne : « son existence est si instable et si incertaine qu'on dirait qu'il vit au jour le jour »[22]. Dès lors, s'il s'inscrit bien dans le cadre d'une représentation traditionnelle, Léonard de Vinci démontre qu'il est un artiste qui ne répond jamais exactement aux termes d'une commande et bouleverse résolument certains codes[29] : c'est précisément cette tension entre des demandes conventionnelles et la subversion de cette tradition qui fait la force du Portrait d'Isabelle d'Este[4]. L'historien de l'art Alessandro Vezzosi émet toutefois l'hypothèse que Mantoue constituait initialement la destination finale de son voyage[35]. Copie de L. de Vinci, XIXe siècle, Munich, Staatliche Graphische Sammlung, inv.2155. Le portrait est présenté comme la mise en peinture du carton du Louvre, dont il reprend fidèlement les dimensions, la composition et la source lumineuse[51]. portrait (Este Isabelle d', femme, en buste, profil, robe) Précisions sujet représenté Il s'agit du portrait d'Isabelle d'Este (Ferrare, 1474; Mantoue, 1539), fille du duc de Ferrare, Hercule Ier d'Este, et épouse de François II, marquis de Mantoue She was painted by Cosme Tura as a child and on a number of occasions around the time of her wedding, a period during which she was honoured by the striking of a commemorative medal. La jeune femme demande cependant au peintre que le portrait soit aussi naturel que possible[7]. The portrait in profile may have been the choice of the Marchesa herself, who was thus portrayed on the bronze medal made by Gian Cristoforo Romano in 1497-1498. Le Portrait d'Isabelle d'Este (Isabelle en rouge) est une peinture à l'huile sur toile (101,8 × 81 cm) de Pierre Paul Rubens, datant de 1600, et conservée au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Or, par ses caractéristiques, le Portrait d'Isabelle d'Este constitue une hypothèse sérieuse pour certains chercheurs[39]. This work was in turn based on an even earlier portrait (probably Lorenzo Costa or Leonardo's drawing) and her half-sister Lucrezia d'Este-Bentivoglio's oral description. There was displeasure with the portrayal of her nose, posture, costume, facial expression, and the highlighting of her squint. Elle en serait également la commanditaire ; mécène renommée de la Renaissance et désireuse de se faire représenter par les meilleurs artistes de son temps, elle a en effet insisté durant plusieurs années auprès du maître pour qu'il réalise un portrait à son effigie. Les chercheurs s'appuient d'abord sur plusieurs documents, en particulier ce qu'écrit à Isabelle d'Este, le 13 mars 1500, le peintre Lorenzo Fasolo dit « Lorenzo da Pavia » : « Léonard de Vinci se trouve à Venise, il m’a montré un portrait de Votre Seigneurie qui est très semblable à elle. De nombreux éléments laissent à penser que Léonard de Vinci n'a pas pu réaliser l'intégralité de son dessin devant Isabelle d'Este : il semble en effet que la marquise ait écourté au maximum les séances de pose[4]. Mohamed is deeply shaken when his oldest son Malik returns home after a long journey with a mysterious new wife. Isabelle d'Este est la fille aînée d'Hercule Ier d'Este, duc de Ferrare, de Modène et de Reggio, et de son épouse Éléonore de Naples, elle-même fille de Ferdinand Ier de Naples et d'Isabelle de Clermont. Pour une notice et une bibliographie complètes, voir F. Viatte dans cat. This famous portrait of Isabella d’Este is still remains a sketch for the portrait that never was, and despite its fragile state in conservation, until today, the portrait of Isabella d’Este remains one of Leonardo’s finest head and shoulders portraits. Le Portrait d'Isabelle d'Este a pour support une feuille rectangulaire de dimensions 61 × 46,5 cm[1], ce qui équivaut pratiquement au format dit « à l'impériale », c'est-à-dire au plus grand format disponible à l'époque de Léonard de Vinci[2]. L'œuvre est accompagnée du descriptif suivant : « Léonard de Vinci. De fait, il s'agit d'une période où il éprouve un certain dédain pour la peinture : d'ailleurs il ne peint pas lors de son séjour à Venise[33]. Lorsque les troupes de Louis XII de France prennent le duché de Milan en 1499 et destituent Ludovic Sforza, Léonard entame une vie errante qui le conduit de Milan à Venise, avec une étape entre décembre et mars à Mantoue[34]. Pourtant, Vinci préfère se consacrer à d'autres domaines, en particulier techniques et militaires (horloges, métier à tisser, grues, systèmes défensifs de villes, etc. Inspired by the portrait medallions of the ancient Roman emperors, like this one depicting the Empress Faustina junior, the Roman sculptor Giancristoforo Romano (1456-1512) cast the bronze portrait medallion below for Isabella d’Este in the early years of her reign. Poussée par celui de La Dame à l'hermine (1489), Cecilia Gallerani — en témoigne une lettre où celle-ci parle de Vinci à Isabelle comme du seul à pouvoir la peindre[9],[N 1] — et confortée par le peintre Lorenzo da Pavia[4], elle demande à Léonard de Vinci d'exécuter son portrait lors de son séjour à Mantoue[10]. Le personnage désigne de l'index de la main droite un élément pratiquement invisible et perceptible seulement par le tracé de piquage : une copie d'époque confirme qu'il s'agit d'un livre[8]. Le décolleté de la robe y est plus profond et plus carré. De son côté, ne l'évoquant toujours pas dans son catalogue sur l'œuvre complet de Léonard de Vinci de 2015[55], Frank Zöllner reprend les affirmations de Carmen Bambach et atteste que les perforations, de par leurs caractéristiques physiques, ne sont pas de la main de Léonard, et que le carton a fait l'objet d'un retravail avant mais aussi après ces perforations[5]. La composition de l'œuvre est la même que celle que Léonard de Vinci utilisera trois ans plus tard pour La Joconde : la personne est vue en buste et ses mains, appuyées sur un meuble, sont croisées devant elle[4]. Portrait of Isabella d'Este (or Isabella in Black) is an oil-on-canvas painting by the Italian painter Titian, completed between 1534 and 1536. Portrait d’Isabelle de Este – Léonard de Vinci Ce dessin a été réalisé lors d’un voyage à Mantoue en décembre 1499 ou au début de 1500. Ensuite, le trait est repris au fusain[N 2] (italien : carboncino) afin d'en accentuer l'intensité, particulièrement sur les traits du nez et du menton ; le fusain modèle les cheveux et, plus légèrement, en estompe, la main, les pommettes et la joue[12],[4] ; il est en revanche pratiquement absent du buste où deux propositions de robes se superposent, dont une, effacée, faisait remonter un pan de tissu sur l'épaule gauche du modèle[12]. De fait, la datation de l'œuvre est estimée par Carlo Pedretti entre 1513 et 1516[51]. Cet évènement donne lieu à de nouveaux débats et recherches. Demandes de restitution post 1970. Ce dessin est daté du début du XVIe siècle — il est donc contemporain du carton — et attribué à l'« école de Léonard de Vinci »[46]. La version du 12 mai 2020 de cet article a été reconnue comme «, En réserves du musée du Louvre ou en mouvement, Cheminement et état de conservation de l'œuvre, Dépasser les codes du portrait traditionnel, « comme le profil marqué et la fluidité de certains traits », « il est excédé par le pinceau car il travaille ardemment à la géométrie », « Léonard de Vinci. The full text of the article is here →, {{$parent.$parent.validationModel['duplicate']}}, Kunsthistorisches Museum, Vienna, Austria, en.wikipedia.org/wiki/Portrait_of_Isabella_d'Este_(Titian), 1-{{getCurrentCount()}} out of {{getTotalCount()}}, https://en.wikipedia.org/wiki/Portrait_of_Isabella_d'Este_(Titian). Les trois comportent en effet des caractéristiques proches : des décolletés plus arrondis que celui du portrait de Paris, des cols de robes et de chemises tout à fait parallèles contrairement à ce dernier, et une mauvaise compréhension commune dans l'attache des manches sur la robe. It shows the Marquess of Mantua, Isabella d'Este (1474–1539), daughter of Ercole I d'Este, Duke of Ferrara, and Eleanor of Naples with an ermine zibellino draped over her shoulder. Par ce dynamisme, le Portrait d'Isabelle d'Este présente la contradiction d'intention entre le profil, d'une absolue fixité, et le buste achevant tout juste un geste[4]. ma, ho visto quanto la S.A.V. Mais plusieurs questions restent en suspens : de quand date chacun de ces dessins ? Une telle hypothèse semble néanmoins ne pas résister à l'analyse scientifique, qui tend à prouver que le pigment aurait été appliqué de façon plus traditionnelle, sous forme liquide[12]. She retained very strong ideas for the rest of her life as to how she should be portrayed. Accueil > Portrait d'Isabelle d'Este. Analysé et authentifié par l’expert Carlo Pedretti, il s’agirait d'un portrait issu du carton et réalisé de la main du maître. Portrait d'Isabelle d'Este (circa 1513-1516) - Huile sur toile - 61 x 46,5 cm - Authentifié et daté par Carlo Pedretti comme étant un tableau de Léonard de Vinci. La création de l'œuvre peut être précisément datée puisqu'elle remonte au séjour effectué par Léonard de Vinci à la cour de Mantoue, lorsqu'il a quitté le duché de Milan des Sforza, alors envahi par les Français de Louis XII, pour se rendre à Venise[10]. Usant d'un procédé qu'il a déjà utilisé dans de précédentes œuvres, comme La Dame à l'hermine (1489) ou le Portrait de musicien (1490), Léonard de Vinci dépeint un personnage dont l'attention est attirée par un élément situé en dehors du cadre. Elle est vêtue d'un simple corsage rayé auquel les manches bouffantes sont reliées par des lacets[6]. Cependant, en 2010, un portrait peint est retrouvé dans une collection particulière italienne. Isabelle d'Este était célèbre à l'époque en tant que collectionneuse et comme femme à la mode, de sorte que les dames nobles ont souhaité porter des vêtements similaires aux siens. L'œuvre est décrite par les observateurs en mauvais état de conservation[9]. Pris dans l'ordre chronologique supposé de leur création, ces dessins sont conservés respectivement à l'Ashmolean Museum d'Oxford, à la galerie des Offices à Florence (cabinet des dessins et des estampes), au British Museum à Londres et, pour les deux derniers, à la Staatliche Graphische Sammlung de Munich[45]. Having learned that you are staying in Florence, I entertain the hope that what I have so much desired, that is to have something by your hand, might be realized. Les Trois Croix. Une théorie a longtemps perduré selon laquelle le Portrait d'Isabelle d'Este constituait le premier exemple d'utilisation de pastel (c'est-à-dire d'un bâtonnet constitué d'un pigment et d'un liant) en Italie : Carmen Bambach relaie encore cette idée en 2003[37]. La même année, l'envoyé d'Isabelle d'Este auprès de Léonard de Vinci, Fra Pietro da Novallara, ne peut que constater : « il est excédé par le pinceau car il travaille ardemment à la géométrie »[22]. Les mains reposent l'une sur l'autre, dans une position qui a souvent été comparée à celle de La Joconde[7]. D'autres éléments de la composition répondent également à cette volonté de mettre en valeur ce personnage de haute qualité. Au cours des siècles, l'œuvre continue d'exercer un fort attrait sur les peintres. « Ayant eu aujourd’hui l’occasion de voir quelques tableaux de Giovanni Bellini, j’ai réfléchi à l’œuvre de Léonard avec le désir de la comparer et me souvenant qu’il avait fait votre portrait d’après nature, je vous prie de bien vouloir m’envoyer ce portrait par le présent cavalier, que Nous vous avons envoyé dans ce but. From Art History 101, Titian, Isabella d'Este (1534-1536), Oil on canvas, 40 1/8 × 25 3/16 in Gian Cristoforo, Médaille d'Isabelle d'Este, vers 1505, Or serti d'émaux et de diamants, D 6,9 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum. Très rarement exposé, voici le portrait d’Isabelle d’Este, dessiné vers 1499-1500 par Léonard de Vinci. En outre, les techniques picturales utilisées constituent d'autres éléments sur lesquels les scientifiques fondent leur opinion, telles les fines hachures parallèles composant l'ombre portée sur le visage du modèle et caractéristiques d'un gaucher[12]. Enfin, le support présente des marques de pliage et d'humidité, cette dernière ayant rongé le papier[2]. Art historian Lionel Cust mentions that Isabella's fame and renown was not due to "beauty, but to intellect and character". Enfin, les copies présentes au British Museum et à la Staatliche Graphische Sammlung de Munich (référencée 2154) semblent dériver du dessin conservé à la galerie des Offices de Florence. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Son cou est nu, la robe qu'elle porte offrant un large décolleté carré. Described by her contemporaries as “first lady of the world,” Isabella d’Este, marquesa of Mantua, was a leading figure of the Italian Renaissance, a powerful, well-educated woman, a patron of the arts, and even a fashion trendsetter. Quant au dos de la feuille, il ne laisse à voir aucune trace écrite ni dessinée mais seulement ces marques de piqûre[2]. Ainsi, selon Varena Forcione et Hélène Grollemund, il ressort que, à travers la création du Portrait d'Isabelle d'Este, « Léonard aurait développé une « idéalisation progressive du portrait », c’est-à-dire une tentative pour faire du portrait une image ressemblante, « naturelle » mais dont la perfection tiendrait à une beauté universelle[4]. Mais le peintre va plus loin. Le Portrait d'Isabelle d'Este (ou Isabelle en noir) est une peinture à l'huile sur toile (102 × 64 cm) par Titien, datant de 1534-1536 et conservée au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Dans un courrier du 26 avril 1498, Isabelle d'Este demande ainsi à Cecilia Gallerani : Le conservateur du patrimoine en poste au département recherche du C2RMF Bruno Mottin refuse de voir dans ces traits l'utilisation de, « Le tracé à la pointe de métal est repris avec un autre matériau sec […]. La frustration d'Isabelle paraît s'amplifier d'autant plus que son époux, François Gonzague, a offert en cadeau à un destinataire non identifié l'autre portrait d'elle fait par Léonard de Vinci — certainement la copie réalisée alors qu'il se trouvait encore à Mantoue[21] : aussi demande-t-elle au maître, dans une lettre datée du 27 mai, de lui faire parvenir « un nouveau dessin de [s]on portrait »[23]. medaglia di Isabella d'Este (Gian Cristoforo Romano) La Bella - presumed portrait by Tiziano (Isabella or Eleonora Gonzaga, etc.) De fait, certains auteurs n'hésitent pas à désigner le dessin d'Oxford comme celui que le peintre aurait offert à Isabelle d'Este après la réalisation du carton de Paris[6]. It is one of two portraits Titian painted of her; Isabella in Red (or Aged Isabella) of 1529 is known only through a Peter Paul Rubens copy. Une jeune dame de profil. Nonetheless, she rejected his first portrait, the now lost Isabella in red of 1529, feeling it did not flatter, and five years later asked that he paint a second. Sur une légère préparation blanche, le dessin a été réalisé en première intention à la pointe de métal puis au fusain, puis rehaussé de pigments colorés — sanguine et ocre jaune[3],[1] — ainsi que d'un coloriage à la craie[3]. Les dessins d'Oxford et de Florence sont les plus étudiés car ils semblent dériver directement du carton parisien[6],[46]. It showed a more aged and matronly Isabella, but she was so displeased with the picture that she asked for a second idealised portrait, showing how she thought she looked forty years earlier. Ainsi dans l'Étude de tête grotesque, la représentation du personnage répond à une codification beaucoup moins stricte. Cet évènement donne lieu à de nouveaux débats et recherches. Rejetant ainsi tout transfert du carton sur toile par le maître, les historiens de l'art contestent en outre l'idée que Léonard de Vinci ait réalisé une telle peinture pour Isabelle d'Este : selon Frank Zöllner, il lui aurait été impossible, au vu de sa lenteur à peindre et du peu de temps où il est resté à Mantoue, d'avoir exécuté ce portrait lors de son séjour chez la marquise[24]. Enfin, l’analyse au carbone 14 conclut à une probabilité de 95,4% que la peinture ait été réalisée entre 1460 et 1650[50]. Isabella sought to influence Titian by sending him a 1511 portrait painted by Francesco Francia, which shows her as a young woman and highlighted her girlish beauty. Isabella d'Este has been proposed as a plausible candidate for Leonardo's Mona Lisa of c. 1503–1506, usually considered a portrait of Lisa del Giocondo. Sa poitrine est présentée de face et ses épaules amorcent une rotation qui s'achève avec la tête vue de son profil droit[7]. La dernière modification de cette page a été faite le 18 janvier 2021 à 19:28. Cette oeuvre est une peinture de la période de la renaissance appartenant au style renaissance italienne.. Having happened today to see some fine portraits by the hand of Giovanni Bellini, we began to talk about the works of Leonardo, desiring to compare them with these paintings that We have. When you were here, in these parts, and did my likeness in charcoal, you promised me that you would portray me once more in colors. C'est ce qui permet à Serge Bramly de louer « l'équilibre monumental de cette tête de profil sur un corps de face »[25]. Isabella de Este avait la réputation d’être une patronne généreuse et quelque peu capricieuse des arts. Tout concourt à donner au spectateur une impression de vie chez ce personnage pris dans l'instantanéité d'un mouvement[7]. Il réalise le carton du Portrait d'Isabelle d'Este à la demande de celle-ci, mais son tempérament libre se heurte au caractère facilement tyrannique de son hôtesse[36] : il ne reçoit aucune autre commande de la cour et poursuit sa route vers Venise puis Florence[14]. Enfin, la trace d'un quadrillage sur la surface préparatoire du tableau de l'ange tend à confirmer la possibilité que le visage de ce dernier constitue la reproduction par modification d'échelle d'un portrait déjà existant[40]. Fred Kleiner wrote that the work is a "distinctive portrayal of his poised and self-assured patron that owes little to its model". L. de Vinci ou son école (? Le Portrait d'Isabelle d'Este est un carton réalisé entre décembre 1499 et début mars 1500 par le peintre florentin Léonard de Vinci, pour un tableau qui n'a très probablement jamais été réalisé. Elle en conserve les marques : plis, taches d'humidité et surtout détériorations sur les bords latéraux et inférieur[29] conduisant, pour partie, à leur amputation[5],[3]. D'après L. de Vinci, Portrait d'Isabelle d'Este, première moitié du XVIe siècle, Londres, British Museum. Portrait d'Isabelle d'Este exécuté par Léonard de Vinci lors de son passage à Mantoue, après avoir quitté Milan tombé aux mains des Français, entre les derniers mois de 1499 et les premiers mois de 1500. De façon plus générale, d'après certains spécialistes, le carton du Portrait d'Isabelle d'Este influence fortement et durablement les portraitistes de la Renaissance[25], au premier rang desquels Giorgione, que le maître rencontre à Venise peu après son séjour à Mantoue[42] : le peintre vénitien s'inspire en effet de ce travail pour renouveler son style et sa technique, et partant, du fait de son influence artistique, ceux des portraitistes de Venise[9]. Rarement exposé, voici le portrait d’Isabelle d’Este, dessiné vers 1499 -1500 par Léonard de Vinci. Les éventuelles réponses à ces questions restent des hypothèses souvent partielles. La Joconde constitue de fait une variation du Portrait d'Isabelle d'Este puisqu'il résulte d'un changement de point de vue du peintre autour d'un modèle ayant conservé une pose identique : c'est pourquoi Vincent Delieuvin qualifie le dessin de « Joconde orthogonale à Lisa del Giocondo »[10]. Le Portrait d'Isabelle d'Este, ayant pour but de « la glorifier », doit selon la volonté de son modèle intégrer la représentation à des normes donnant à voir son statut social élevé[10]. Son aspect est caractéristique du charbon de bois, ou, Les ouvrages italiens consacrés aux bonnes manières décrivent en effet les mains croisées comme signe d'une vie pudique chez les femmes. Elle conduirait toutefois à repousser la date d'exécution de l'Ange en rouge après 1500, alors que nombre d'historiens de l'art la situent entre 1495 et 1499[41]. And recalling that he painted you from life, We beg you to send me this portrait of you by the present horseman, whom We have sent with this in mind. Portrait d'Isabelle d'Este Portrait exécuté lors du passage de Leonard de Vinci à Mantoue, après avoir quitté Milan tombé aux mains des Français, entre les derniers mois de 1499 et les premiers mois de 1500 (Lisa was the wife of a merchant in Florence and Giorgio Vasari wrote of her portrait by Leonardo [34] – it remains open whether this is the portrait now known as the 'Mona Lisa'.) Le choix de la pose, qui émanerait d'Isabelle d'Este, s'inscrit dans la tradition de la représentation en profil des membres de la noblesse, en référence aux effigies des pièces de monnaie[7],[4]. En outre, il semble bien qu'une deuxième main ait modifié la destination de l'œuvre : d'un portrait à vocation représentative, le tableau serait ainsi devenu une œuvre religieuse[51]. Superbe dessin au crayon noir », « son existence est si instable et si incertaine qu'on dirait qu'il vit au jour le jour », « une monumentalité et une compacité sculpturales », « l'équilibre monumental de cette tête de profil sur un corps de face », « rehausser la régularité et l'harmonie du front et du menton », « Léonard aurait développé une « idéalisation progressive du portrait », c’est-à-dire une tentative pour faire du portrait une image ressemblante, « naturelle » mais dont la perfection tiendrait à une beauté universelle, « une copie du troisième degré de l'original de Léonard de Vinci, d'abord copiée de la variante de Florence puis de celle de Londres », « les pigments seraient exactement les mêmes que ceux habituellement utilisés par De Vinci [et] la préparation de la toile correspondrait à la méthode du peintre qu’il a décrite dans son, « absence de soin dans le piquage est un des facteurs tendant à démontrer que celui-ci est tardif et n'a pas été fait sous la direction du maître », « réalisa à la demande d’Isabelle d’Este cette esquisse d’un portrait qui ne fut jamais peint ». En outre, l'anatomiste qu'est Léonard de Vinci restitue parfaitement les effets physiologiques de cette rotation par le jeu d'ombres allant du menton à la gorge, ainsi que par la tension du muscle visible sur l'épaule droite du personnage[11].
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