Le siècle des Guerres mondiales). Comme il était prévisible, l’issue de cet affrontement gigantesque fut exagérée par la suite par la propagande soviétique et minorée par la propagande nazie. Non, l’opération Citadelle n’était pas une mauvaise idée, et Hitler n’a pas compromis les chances allemandes. - À Leningrad, le nombre de morts civils dépassa le nombre de militaires Américains, Britanniques et Français tués pendant la totalité de la guerre. La planification du Débarquement suscita de vives tensions e… Les pertes nazies pendant la bataille de Stalingrad furent plus leves. La bataille de Dunkerque fera 40 000 morts, environ 20 000 dans chaque camp. La bataille de Koursk constitue la plus grande bataille de chars de l'histoire. Appuyé sur les derniers travaux américains, allemands et russes, cet ouvrage décape la vision de la bataille de Koursk, en démonte les mythes et les légendes. Après quatre années de guerre, l’Armée rouge atteint enfin les faubourgs de la capitale allemande, assoiffée de vengeance ; les maréchaux Joukov et Koniev, mis en concurrence par Staline, déploient plusieurs dizaines de milliers de pièces d’artillerie aux abords de la cité expirante. Elle n’était donc en mesure d’assurer cette offensive que pendant l’été, lorsque la chaleur continentale avait suffisamment asséché les terres pour permettre aux chars d’assaut de rouler à pleine vitesse. Au soir du 1er juillet 1916, les Britanniques déplorèrent 20.000 tués pour un gain de… 7,8 km². Les secrets, inventions et pionniers de l'aviation. La guerre de Sécession constitue un moment charnière de l'histoire des Etats-Unis. Andreï Jdanov, proche conseiller de Staline et chef du parti communiste de Leningrad, exhortait systématiquement ses généraux à repousser les assiégeants : “Nous devons attaquer ! Ne disposant d’aucuns vêtements chauds, les soldats allemands endurèrent 110.000 cas de gelure ; on enregistrera 14.500 amputations ! Ce sera l’un des sièges les plus âpres de la guerre. Les archives montrent que, durant la défense de Koursk (du 5 au 23 juillet 1943), les Soviets recensèrent 70 000 soldats morts ou mutilés, et plus de 107 000 soldats légèrement blessés ou malades. Aussi, soyons vigilants sur les erreurs subsidiaires qui se glissent dans les contenus involontairement ; toute erreur n’est pas directement assimilable à une contre-vérité, il convient d’éviter d'alimenter la théorie du complot (épidémie numérique symétrique aux fake news). Une fois la ville investie, 110.000 berlinoises seront violées. Jean Lopez, éminent spécialiste du deuxième conflit mondial, avance qu’au point de vue tactique les Soviétiques surpassèrent à Berlin les Allemands à Stalingrad : “la synergie infanterie-artillerie-génie a bien fonctionné, permettant la prise d’assaut de 300 blocs d’immeubles en moins d’une semaine, performance dont Paulus est resté loin à Stalingrad.” (in Jean Lopez, Berlin, ed. Les Allemands firent quelque 9 000 prisonniers soviétiques et en tuèrent 23 000 autres. - Bataille de la Somme : au soir du 1er juillet, premier jour de l’offensive, les Britanniques déplorent 20.000 tués ; c’est le jour le plus meurtrier de l’histoire du Royaume-Uni. L’historien Frieser affirme que les Allemands recensèrent seulement 9 000 morts. Au sud du saillant, les circonstances sont beaucoup plus favorables aux Allemands. De l’horreur impersonnelle de Verdun jusqu’aux combats dans les ruines de Stalingrad en passant par l’offensive de la Somme, les soldats furent systématiquement confrontés à la mort de masse. Soucieuse de reprendre l'initiative sur le front de l'Est, la Wehrmacht joua son va-tout en lançant, pendant l'été de 1943, sa grande offensive contre le saillant de Koursk. L’US Strategic Bombing Survey, assigné après la guerre à analyser les différents types d’attaques contre les navires américains, souligna que “l’avion suicide était de loin l’arme la plus efficace inventée par les Japonais contre les vaisseaux de surface. 310.000 soldats soviétiques seront capturés ainsi que 3.200 chars ; à cette époque, l’industrie russe produit 1.000 chars par mois. Toutefois la bataille dite de Koursk, à environ six cent kilomètres plus à l’ouest de Stalingrad, se déroulant du 5 juillet à la fin août 1943, est le plus sanglant grand engagement de la Seconde Guerre mondiale avec deux millions huit cent mille morts (toujours dans la proportion des deux-tiers pour les soviétiques). 2009). Bien qu’y ayant engagé l’essentiel et le meilleur de ses forces disponibles, la Wehrmacht se heurte à une défense russe opiniâtre, solide et bien organisée, qu’elle ne parvient pas à percer malgré l’ampleur considérable des moyens engagés et subit de lourdes pertes. Le Reich y engage 6 000 avions dont les 1 800 avions des 4e et 6e flottes aériennes et plus de 50 % de la totalité de ses disponibilités en blindés. Les Allemands sont vainqueurs, mais épuisés. Nous nous bombardions avec des grenades au milieu des explosions, des nuages de poussière et de fumée…” (in John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale). La saison choisie était la pire qui soit : l’automne. Cornelius Ryan, La Dernière bataille : 2 mai 1945, la chute de Berlin, Tallandier, 1995, Pierre Vallaud, La Seconde Guerre Mondiale, Tome 4 - A l'assaut de l'Europe, 1944-1945, Acropole, 2002, Vassili Tchouïkov, Berlin 1945 : De Stalingrad à Berlin, Laville Editions, 1968, David M. Glantz, Barbarossa Derailed : The Battle for Smolensk 10 July-10 September 1941 - Volume 2 : The German Offensives on the Flanks and the Third Soviet Counteroffensive, 25 August-10 September 1941, Helion and Company, 2010, Robert Kirchubel, Atlas of the Eastern Front : 1941-45, Osprey Publishing, 2016, Michael Olive, Robert Edwards, Operation Barbarossa and the Eastern Front 1941, Pen & Sword Military, 2012, Yves Buffetaut, Moscou 1941, Ysec Editions, 2015, Paul Carell, Hitler’s War On Russia AKA Hitler Moves East, Aberdeen Books ,2009, Andrew Nagorski, La bataille de Moscou, Perrin, 2011, Janusz Piekalkiewicz, Moscow 1941: The Frozen Offensive, Arms & Armour P, 1985, Nicolas Bernard, La Guerre du Pacifique, Tallandier, 2016, John Costello, La guerre du Pacifique, Des origines à Hiroshima, Pygmalion, 1981, George Feifer, Battle of Okinawa: The Blood And The Bomb, Lyons Press, 2011, Robert Leckie, Okinawa : The Last Battle of World War II, Penguin Books, 1996, Daniel Marston, The Pacific War Companion, From Pearl Harbor to Hiroshima, Oxford, Osprey, 2005, Constance Sereni, Pierre-François Souyri, Kamikazes, Flammarion, 2015, Eugene B. Sledge, With the Old Breed, at Peleliu and Okinawa, Ebury, 1981, Ronald H. Spector, La Guerre du Pacifique 1941-1945, Albin Michel, 1984, Stephen R. Taaffe, Marshall and His Generals : U.S. Army Commanders in World War II, University Press of Kansas, 2011, Colonel Hiromichi Yahara, The Battle For Okinawa, Wiley, 1973, Magazine L’Histoire, Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale, 1931-1945, juillet-août 2015, Lee Baker, The Second World War on the Eastern Front, Londres-New-York, Pearson Longman, 2009, Philippe Guillemot, Des batailles et des hommes : Hongrie 1944-1945, Histoire & Collections, 2011, Jean-Philippe Liardet, Aux portes du Reich, batailles pour la Hongrie, 2e Guerre mondiale, mai-juillet 2013, numéro 32, Georg Maier, Drama between Budapest and Vienna - The Final Battle of the 6th Panzerarmee 1945, J.J. Fedorowicz Publishing Inc., 1985, Krisztian Ungvary, Battle for Budapest : 100 Days in World War II, I.B.Tauris, 2011, Anthony Tucker-Jones, The Battle for Budapest 1944-1945 : Rare Photographs from Wartime Archives, Pen and Sword, 2017. Nicolas Bernard, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale, considère que la prise de Stalingrad n’aurait, de toute façon, pas été décisive : “Cela aurait - tout au plus - permis à la 6e armée de constituer un glacis défensif plus solide entre Don et Volga (…) L’essentiel - l’or noir caucasien - serait resté possession soviétique, et la victoire de l’Armée rouge simplement retardée” (in Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1941-1943). Le front de Voronej qui leur fait face est moins puissant que le front central du fait de l'erreur d'appréciation de la Stavka, et il est attaqué par les meilleures unités de la Wehrmacht et de la Waffen-SS. Durant 12 jours, près de 3 millions d’hommes, 8 000 chars et 5 000 avions vont s’affronter dans une mêlée dantesque.
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