Gainsbourg s'éteint en 1991 à la suite d'une cinquième crise cardiaque (un comble pour celui qui suivait affligé les enterrements de ses cardiologues successifs). Parti en 1961 à Strasbourgpour y suivre une école hôtelière , il revient pour reprendre le café-épicerie de sa mère Marguerite, à Saint-Père dans l’Yonne. Six mois avant sa mort, le chanteur s’était retiré dans l’hôtel-restaurant du chef Marc Meneau en Bourgogne... Avec Rétro Match, suivez l’actualité à travers les archives de Paris Match. Peur qu'elle l'emmène avec lui... de l'autre côté. C'est la première fois depuis son départ. Serge Gainsbourg a vécu les six mois qui ont précédé sa mort à l'Espérance, chez Marc Meneau, à Saint-Père-sous-Vézelay, du mois de juillet 1990 au 4 janvier 1991, jour de fermeture annuelle de l'établissement étoilé... deux mois avant la mort de l'artiste. Le monde entier se presse à Vézelay et son restaurant, au joli nom de L’Espérance, devient le deuxième lieu de pèlerinage de la célèbre colline. Pour associer votre compte PassMedia avec votre compte Paris Match en toute sécurité, validez votre email : Marc Meneau s’est éteint le 9 décembre 2020. La 30. « Plus tard... On aurait eu envie de le garder ici pour toujours, comme un ami. Ma femme et moi lui avions dessiné sa chambre, pour qu'il se rassure. c'est vrai. On le récupérait vers 7 heures le soir. Aidé de sa femme Françoise Plaisir (fille de restaurateur bourguignon), ce cuisinier autodidacte transforme le fonds de commerce en restaurant et invente des recettes, vite mises en application. Bourguignon de souche, né en 1943, Marc Meneau est le fils d'un bourrelier et d'une épicière . « C’était un grand frère à protéger », disait Meneau. Serge Gainsbourg a vécu à l'Espérance les six derniers mois de sa vie. Ces dernières années, L’Espérance vendue, Marc Meneau s’était retiré dans sa maison de Vézelay, au pied de la basilique. Une demière retraite, mais à l'Espérance, l'hôtel-restaurant haut de gamme de Marc et Françoise Meneau. Il avait appelé dix fois, inquiet, pour s'assurer que sa chambre était bien réservée. Il jouait ses succès et les gens restaient, parfois très tard. Un jour, il avait dit à Marc Meneau, le patron de L'Espérance : “Provoque! Finalement, il aura découvert la nature. À cette table, il a pris 160 repas. Passionné d’art et de littérature, il était bien, non loin des mânes de Jules Roy et de Max-Pol Fouchet, des rebelles à fort tempérament, comme lui. Il arrivait en fin de matinée, vers 11 h 30, et s'installait une demi-heure au bar. "Gainsbourg était très à cheval sur sa nourriture, les matières grasses etc..." - Marc Meneau. Il disait : "Je me sens bien. Rétro Match, l'actualité à travers les archives de Match... Caroline de Monaco : Du rire, des larmes et le refuge princier, "Couples de légende", un hors-série de Paris Match, Lauren Bacall et Humphrey Bogart, une balade aux puces de Saint Ouen, Il y a 60 ans, Gagarine, premier homme dans l’espace, Rob Halford : "En me lançant dans le théâtre, mon homosexualité est devenue une évidence", Le chef d'orchestre Gustavo Dudamel, nouveau directeur musical de l’Opéra de Paris, "Godzilla vs Kong" et "Raya et le Dernier Dragon" ne seront pas dans les salles françaises, "Rintintin" : Mort de l'ancien enfant star Lee Aaker, Nagui tourne la page "Tout le monde veut prendre sa place" après 15 ans, "Ça m'a vraiment fait mal au cœur" : Hoshi répond aux propos de Fabien Lecœuvre, Finneas, grand frère surdoué de Billie Eilish, Après "Profilage" et "Alice Nevers", TF1 arrête "Section de recherches", Mort du prince Philip : la BBC submergée par des milliers de plaintes de téléspectateurs mécontents, La fin des "Z'amours" : Bruno Guillon révèle la date de la dernière émission, "Peaky Blinders" : mort à 52 ans d'Helen McCrory, Sony World Photography Awards 2021 : les photos lauréates dévoilées. Au soir de son existence, Gainsbourg avait trouvé refuge à l'Espérance, l’hôtel-restaurant du chef étoilé Marc Meneau aux confins de la Bourgogne. Plus les employés étaient jeunes, plus il était généreux avec eux. C'est une coutume du village. », Souvenirs de Gainsbourg, par Marc Meneau, propos recueillis par Elisabeth Lazaroo, « Les jours de fête, il portait un smoking blanc qu'il faisait venir de Paris. « "Cet après-midi, j'ai bien travaillé. Le site Paris Match est édité par Lagardère Média News, Vous disposez déjà d'un compte sur parismatch.com avec l'email. Il semble que nous n'ayons rien fait de spécial. C'est d'ailleurs comme un membre de la famille que Gainsbourg proposera l'idée d'un nouveau projet : un bistrot de 25 couverts au cœur de l'Espérance, et qui a vu le jour une dizaine d'années plus tard. En revanche, le chanteur était gourmand, "il aimait bien le cul sucré, c'est-à-dire finir par une pâtisserie quoi" détaillait le chef trois étoiles. Marc Meneau n’a jamais vraiment quitté sa terre natale. Chaque jour, on passe devant sa table et on le revoit, assis là, le dos à la salle, pour être tranquille. Il est venu à la Sainte-Cochon, qui réunit les amis de L'Espérance, le 3 décembre. Un appartement privé de 85 mètres carrés où il avait installé deux toiles de maître, des bibelots, l’ours en peluche de son enfance et un piano électrique. Serge Gainsbourg et le musicien Mstislav Rostropovitch y auront leur rond de serviette. Je suis beau ? "Une relation d'un petit frère à un grand frère" - Marc Meneau. « Lulu, Pierre t'attend. Mais, attention, reste un homme. Tous droits réservés. Ma femme, c'était un peu sa mère, sa confidente. « Les week-ends, il recevait les siens. Ils ont le même âge, 5 ans. Au soir de son existence, Gainsbourg avait trouvé refuge à l'Espérance, l’hôtel-restaurant du chef étoilé Marc Meneau aux confins de la Bourgogne. "Patron, me disait-il, écoute cet accord. Au cœur de l’Espérance, se trouve donc le Bistrot. "Cette discrétion et cette pudeur envers lui étaient ce qu'il a sans doute le plus apprécié chez nous" se félicitait Marc Meneau, "il avait trouvé chez nous de la douceur et des gens qui le protégeaient" témoignait Marc Meneau dans une autre interview en 2009. Plus tard, je vous jure, on ira, disait-il. Marc Meneau est alors au firmament de la gastronomie française. Loin du pesant microcosme parisien, Serge faisait sa promenade quotidienne le long du Val-Poirier, la petite rivière au bas du domaine de l'Espérance. Il me répétait sans cesse : "Provoque. Il a fait pareil avec les gendarmes : un jour, il les a convaincus, caisse de champagne dans l'estafette, de l'emmener à la gendarmerie de Vézelay, menottes aux poings. Il est arrivé en costume avec une chemise blanche. Il a été longtemps propriétaire du restaurant L’Espérance de Saint-Père, dans l’Yonne, en Bourgogne.. Biographie de Marc Meneau : Bourguignon de souche, né en 1943, il est le fils d’un bourrelier et d’une épicière1. C'est en effet à l'Espérance, le restaurant de Marc Meneau, à Saint-Père, que Serge Gainsbourg a passé les six derniers mois de sa vie. Nous le découvrions. C’est un monument de la cuisine française qui vient de s’éteindre. Le 31 décembre, Serge a organisé en secret un feu d'artifice signé Ruggieri. Serge Gainsbourg et le musicien Mstislav Rostropovitch y auront leur rond de serviette. In 2007, he had several financial problems and the bankruptcy of his society. Covid-19 : des centres de vaccination en Île-de-France ouvrent des créneaux réservés à certaines professions, Tout savoir sur la circulation de la région, Retrouvez France Bleu sur tous les supports. Quand Marc Meneau parlait de Gainsbourg - Vidéo Dailymotion "Il arrivait en fin de matinée, vers 11h30, et s'installait une demi-heure au bar. Humain… » - Paris Match n°2188, 2 mai 1991, © Copyright Paris Match 2021. LECOEUVRE PHOTOTHEQUE / COLLECTION CHRISTOPHEL VIA AFP, dont on vient d'apprendre le décès ce mercredi, Yonne : le célèbre chef triplement étoilé, Marc Meneau, est mort à l'âge de 77 ans, La cuisine de Marc Meneau, c'était "un pied dans la tradition, et un autre dans l'avenir", Décès de Marc Meneau : les réactions après le décès du chef aux trois étoiles, Décès de Marc Meneau : sa cuisine, c'était "un pied dans la tradition, et un autre dans l'avenir", France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure), Décès de Marc Meneau : quand Gainsbourg avait son rond de serviette chez le célèbre chef trois étoiles. Vraiment. Meneau raconte Gainsbourg à l'Espérance - Vidéo Dailymotion Mais le destin l'a mis à dure épreuve à deux reprises. Devant lui, le jardin et la rivière, qu'il regardait des heures durant. Serge ne laissait jamais un cendrier plein derrière lui. Après le dîner, il se mettait au piano, discutait avec les clients. L’idée lui est soufflée par Serge Gainsbourg, familier des lieux. Ou de déranger. Il demandait toujours aux gens si ça gênait. Gainsbourg était aussi _"très à cheval sur sa nourriture_, à cheval sur les matières grasses etc... et on ne lui faisait que des choses très légères comme salade d'écrevisse, des langoustines, du bar... Jamais de la viande rouge et jamais une viande en sauce". », « Il se mettait tout seul au bar ou dans la salle, écoutait les mots des gens, les jetait sur un brouillon. Il mettait ses Repetto blanches et son jean dans quinze centimètres de neige. Après le dîner, souvent, il se mettait au piano. Ou regardé des séries à la télévision. Et on écrit ces quelques lignes parce qu'on l'a aimé. Le capitaine de la compagnie, lui, avait cherché sa brigade toute la journée ». Les deux provocateurs s'appréciaient. On ne peut s'empêcher de penser que Serge a été touché par la spiritualité qui baigne Vézelay. Raconter la vie de Marc Meneau, le célèbre chef bourguignon, trois étoiles au Michelin, dont on vient d'apprendre le décès ce mercredi, c'est parler de l'Yonne, beaucoup, son berceau et sa terre. « Il était comme un enfant avec ses parents. Marc Meneau y propose des plats simples, comme le pâté en croûte, les harengs ou saumon marinés, pommes de terre au raifort, le jambon chaud ou encore le fondant au chocolat, ou la tarte sablée fraises et pistaches. Depuis cette date, Marc Meneau s'était fait une règle "ne plus jamais entendre sa musique, sinon sa voix [...] par ce que je l'avais aimé comme un frère, j'avais découvert en lui l'homme avant l'artiste". Elle avait quatre heures de retard. Il lisait son journal, buvait un café, un jus de fruits ou un verre de vin. Il avait tout prévu en douce, réservé l'hôtel pour les deux artificiers. Il était le copain de toutes les brigades, celle des cuisines de Meneau comme celle de la gendarmerie de Vézelay... Entre le chef et l’artiste s’était tissée une amitié profonde. « On ne parlera jamais de Serge comme on parlerait d'autres clients. Six mois avant sa mort, le chanteur s\u0019était retiré dans l\u0019hôtel-restaurant du chef Marc Meneau en Bourgogne. Il posait parfois sa tête sur son épaule. « On a vécu avec un Gainsbourg sans fard. Et de faire mes courses à plus de 30 km ? Il y avait Charlotte, Lulu, Bambou. L'après-midi y était passé. Chambre n°30, un appartement privé de 85 m2 où il avait installé, avec lui, un peu de son fabuleux décor quotidien : deux toiles de grands peintres, des bibelots et l'ours en peluche de son enfance. Serge était croyant. Le menu Gainsbourg est servi uniquement pour le … Vous êtes ici chez vous. Cela a pris du temps, trois ou quatre jours. Mais c'est aussi raconter l'amitié très particulière qui liait ce grand monument de la cuisine française et Serge Gainsbourg, le chanteur à tête de chou. Il avait apprécié. Il nous a offert ses dernières pensées. A ceux qui continuaient de parler il lançait : Où est-ce que t'as été élevé toi ' », « Il aimait bien manger, comme il aimait être bien habillé, parfumé, et que tout soit rangé. Marc Meneau s’est éteint le 9 décembre 2020. En janvier, Bambou nous a dit : " Qu'est-ce que vous lui avez fait ? Par Marc Meneau (reportage Arnaud Bizot, photos Manuel Litran). Bernard Pascuito : "J'ai découvert Gainsbourg usé par la maladie et l’alcool. Pendant ses années de succès, le chef Marc Meneau a travaillé avec Sofia Coppola, s'est lié d'amitié avec Serge Gainsbourg, a ouvert un restaurant à New York, et s'est lancé dans une foule de projets. Sans fard et sans alcool. » - Paris Match n°2188, 2 mai 1991, « L'homme de la ville et de la nuit s'était retiré à l'Espérance, l'hôtel-restaurant haut de gamme de Marc et Françoise Meneau. Sa soif d’apprendre est in… Il y buvait un peu de ces bordeaux nobles et somptueux, dont une bouteille restera sur la table de son dernier déjeuner, chez lui, à Paris. Les jours de fermeture, c'était open bar pour tous. », « Le soir quand Serge était au piano et qu'il y avait trop de bruit dans la salle, il faisait le canard, criait coin-coin' très fort pour faire taire les clients. Il parlait aussi des femmes, avec pudeur. Dans son autobiographie, le chanteur de Judas Priest revient notamment sur son coming-out libérateur. Pour aller chez lui, il y a un petit chemin qui borde une rivière, le Val-Poirier. Au delà de l’artiste, ce fût une rencontre avec l’homme qu’ont souhaité saluer Marc Meneau et son épouse Françoise. Le dernier recueillement avant le grand saut, un samedi de mars. C'était sa surprise. "Je l'avais aimé comme un frère, j'avais découvert en lui l'homme avant l'artiste" - Marc Meneau. En 2004, Marc Meneau retrouve sa troisième étoile. Émission "Ça manque pas d'air", diffusée le mercredi 22/06/2011. Il a reçu aussi le fils de Jacques Dutronc, qui a 20 ans, et qu'il traitait comme son fils. In 2003, he created the EntreVignes, a bistro just at the opposite of his restaurant, an idea given by Serge Gainsbourg, a familiar of the area. », « Il aimait le champagne. Il râlait gentiment et disait : "Ah ! » - Paris Match n°2188, 2 mai 1991, « Cet homme de création, de désordre et d'inspiration avait tout de suite transformé chacun de ses gestes en rituel. Ses amis, Bambou elle-même, s'étonnaient de la sérénité qu'il puisait à Vézelay. Son départ... Serge nous avait appelés en juin ; il voulait se reposer, écrire son album. Ai-je le droit d'aller en Italie ou en Suisse ce week-end ? « Je suis venu te dire que je m’en vais »… Il y a 30 ans jour pour jour, le 2 mars 1991, Serge Gainsbourg part cette fois sans crier gare. Un jour, elle est arrivée en voiture, seule. Le soir, il avait sa place au bar, toujours la même. Cela durera quinze ans. Ces concerts impromptus n'ont jamais été filmés ni photographiés malheureusement, mais Marc Meneau racontait qu'il ne lui serait pas venu à l'idée de le faire : "c'était quelqu'un de notre famille, qui était proche de nous et que l'on voulait protéger de l'environnement qu'il aurait pu avoir à Paris" expliquait le chef. « Tout à l'heure, je suis allé dans sa chambre. Hein ? Dans une interview sur France Bourgogne-Franche-Comté, Marc Meneau racontait les journées de serge Gainsbourg à Saint-Père-Sous-Vézelay : _"il était très organisé_, quand il se levait, on lui portait le petit-déjeuner et il descendait vers midi moins le quart, il longeait le sentier près de la rivière, toujours avec ses repettos, son bleu jean, sa chemise et son blouson en jean" racontait le chef trois étoiles. À 18 ans, en 1991, au restaurant de Marc Meneau, L’Espérance, en Bourgogne, Kilien Stengel fut affecté plusieurs semaines au service d’un client pas comme les autres : Serge Gainsbourg… Deux mois avant de mourir chez lui, presque devant son piano, l'homme de la ville et de la nuit s'était retiré à l'ombre de la basilique de Vézelay. Marc Meneau décrivait leur relation comme celle "d'un petit frère à un grand frère", Gainsbourg s'était quelqu'un "qui ne voulait obéir à personne, prisonnier d'une histoire qu'il n'arrivait pas à expurger" et avec "une révolte en lui en permanence". Marc Meneau, né le 16 mars 1943 à Saint-Père (Yonne) et mort à Auxerre (Yonne) le 9 décembre 2020, est un chef cuisinier français du restaurant L'Espérance de Saint-Père dans l'Yonne en Bourgogne jusqu’à sa fermeture en 2015, 19/20 au Gault et Millau et ancien 3 étoiles au Guide Michelin. C'était drôle. », « Il a toujours été d'une grande gentillesse avec le personnel. En mai 1991, deux mois après la mort de Gainsbourg, le patron de l'Espérance s’était confié à Match. Il repartait travailler dans sa chambre après le déjeuner. Deux fois par jour, il prenait son repas à la même table, sous une verrière qui lui laissait savourer le spectacle d'une nature aimable et domestiquée. Un soir, on dînait ensemble. Ici, c'est la campagne. Pour savoir s'il pouvait apporter quelques objets à lui, deux tableaux, son ours en peluche. Ce poète de la chanson adhérait totalement à l'un de ses maîtres, Charles Baudelaire, qui disait de la campagne, ou de la nature, qu'elle était un « légume sanctifié». « Il était heureux s'il avait trouvé trois ou quatre mots, ou un accord, pour une chanson. C'est dans le restaurant de l'Espérance, à Saint-Père, dans l'Yonne, que le chanteur à tête de chou avait choisi de passer les derniers mois de sa vie. Jamais je n'arriverai à ça. La nuit, il avait travaillé parfois tard. Se sachant condamné, l'artiste avait élu résidence au Moulin, la dépendance de l'établissement de juillet 1990 jusqu'au mois de janvier 1991, deux mois à peine avant sa mort. De ses angoisses de compositeur : il voulait rester au top niveau. Posés sur la table, son étui à cigarettes et son briquet, rangés au millimètre. Trente ans jour pour jour après sa mort, retour sur les six derniers mois de sa vie, loin de la frénésie parisienne.Après une existence bourrée d’excès, le chanteur avait en effet trouvé refuge à l’Espérance, l’hôtel-restaurant du chef étoilé, Marc Meneau, en plein cœur de la Bourgogne. « Dans la campagne bourguignonne, Match a photographié l’univers que le chanteur-poète avait choisi pour fuir Paris. J'ai eu un peu peur, le cœur qui se serre. Ici, il avait l'air chez lui. Pour notre hors-série « Gainsbourg, pile ou face » publié en janvier dernier, il avait ravivé ce témoignage exclusif avec de nouvelles anecdotes, des souvenirs qu’il gardait de Serge.
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